Lors de la première journée du groupe D, les deux équipes s’étaient séparées sur le score de 1-1. Cette deuxième rencontre du tournoi accouchera forcément d’un vainqueur qui succèdera à la RD Congo. Le champion en titre a fait les frais de la Tunisie en quart de finale sur le score de 0-1. Certainement un signe du destin qui les érige en successeur des Léopards de Kinshasa. Meilleure attaque avec 9 buts inscrits, la Tunisie a les arguments pour faire vaciller la solide défense des Palancas Negras, forteresse qui n’a flanché qu’à trois reprises. Pour les Maghrébins qui ne l’ont pas imaginé, tel scénario, «est déjà une belle victoire». Mais comme l’Angola «nous avons le regard fixé sur le trophée», a déclaré Khenfir Nizar, coach-adjoint tunisien qui soutien Sami Trabelsi, le titulaire. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Du côté de l’Angola, les victoires en quart sur le Cameroun et l’élimination en demi-finale du Soudan pays organisateur, galvanise encore plus les hommes de Lito Vidigal, l’entraîneur des Palancas, qui se plaisent dans leur statut d’outsider. «Nous étions arrivés au Soudan avec une étiquette d’outsider. Etre outsider de la finale nous convient parfaitement», confirme Vidigal. Mais le camp angolais rassure que cette première finale ne sera pas semblable à la première opposition avec la Tunisie dans le groupe D. Pas attendus par la majorité des bookmakers les Palancas ont la ferme intention de surprendre. «Nous ferons l’impossible pour saisir le trophée qui nous tend les bras», conclut-il.  L’on n’attend plus que la vérité du stade d’Omdurman.
 
Par Patrick GUITEY