La Côte d'Ivoire retrouve le stade Roi Baudoin pour la deuxième fois pour y recroiser la Belgique. Une rencontre de préparation qui n'aura rien d'un match amical pour Roberto Martinez, le sélectionneur des Diables Rouges.

« Pour moi, le terme “match amical“ n’existe pas ». En conférence de Presse, le technicien espagnol a marqué le duel avec le 60è mondial du sceau du crucial. Pourtant, le seul risque serait de voir la série de douze victoires consécutives des Diables Rouges prendre fin le 8 octobre. Car, une défaite face à la Côte d'Ivoire serait la première depuis le 5-2 que lui a infligé la Suisse le 18 novembre 2018.

Son discours a pourtant une logique. Celle de maintenir sous pression son équipe dont la presse locale affirme qu'elle affichera une "classe biberon" face aux Eléphants de Patrice Beaumelle. Une option que Roberto Martinez assume déjà dans sa volonté de projeter sur une nouvelle génération qui garde la constance de l'heure.

« Si nous voulons rester numéro 1 pendant plusieurs années, nous devons préparer l’avenir et développer nos jeunes talents. Ceci est un premier pas. La première place ne peut pas freiner l’évolution de nos jeunes. Mais attention : on va jouer pour gagner contre la Côte d’Ivoire, même si c’est une très bonne équipe », a-t-il prévenu.

Au lieu donc de Romelu Lukaku, Eden Hazard ou de Kevin De Bruyne, les observateurs devraient découvrir en rouge des noms comme Léandro Trossard, Yari Verschaeren, Alexis Saelemaekers ou Dodi Lukebakio. Des débutants qui, en vue de l’Euro 2020, devront convaincre Roberto Martinez qui ne compte pas aligner ses stars face à une Côte d’Ivoire qui n’en a plus autant qu’il y a 6 ans.

Patrick GUITEY