Les 17ᵉˢ Championnats du monde d'athlétisme se disputeront du 27 septembre au 6 octobre prochain. A moins de deux mois de ce rendez-vous planétaire, les états majors sont déjà en alerte pour corriger les imperfections et conjuguer la perfection au présent le jour J.

Un des trois ivoiriens aux cotés de Murielle Ahouré et Arthur Cissé Gué à réaliser déjà les minima pour les Mondiaux, Marie Josée n'est point en marge. Elle qui rêve d'être la première africaine à décrocher l'or à cette joute mondiale. Même si sa saison connait une ascension avec ses multiples exploits à la Ligue de Diamant 2019 et récemment aux championnats Inter-Club de France (doublé 100 et 200m), la sprinteuse ivoirienne sait que le chemin est encore long pour réaliser son rêve.

Toutefois la double vice-championne (100 et 200m) 2017 aux mondiaux de Londres veut se donner les moyens d'y arriver. Le secret. Son immense dévotion au travail. Surtout la correction de ce qu'elle traine encore comme faille. À savoir son départ et le fameux casser à l'arrivée. « Mon départ déjà. J'ai le départ qui cloche encore. Mais aussi le casser », a t-elle indiqué en réponse à ce qu'elle comptait améliorer en vue des mondiaux sur la radio du monde. Comme quoi, ces deux aspects de sa course demeurent les gros chantiers qu'elle affinera avec Anthony Koffi , son coach.

Les championnats du monde se dérouleront du 27 septembre au 6 octobre prochain au  Khalifa International Stadium de Doha au Qatar. Cette compétition comprendra 49 épreuves dont 24 masculines et 24 féminines ainsi qu'une mixte en l'occurrence le relais 4×400m. Mais avant, Marie Josée Ta Lou aura 4 étapes de la Diamond League et les jeux africains de Rabat (19 au 31 août) pour apprécier sa progression.

Lebéni KOFFI