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Handball-Fédération Ivoirienne : Le colonel-président pris en otage

Handball

Handball-Fédération Ivoirienne : Le colonel-président pris en otage

5 May 2010 0
Le colonel-président pris en otage

La Fédération Ivoirienne de Handball (FIHB), présidée depuis  décembre 2008 par le médecin-colonel Joseph Ouéréga est pris en otage par des dirigeants de club qui avouent être les vrais décideurs.
Après moult tractations en début de saison dernière et les secousses que la fédération a connu, notamment le problème Tiassalé Handball club, la FIHB n’a toujours pas mis fin aux vents de troubles au sein de la famille de la petite balle.
Des troubles récurrentes orchestrées par des dirigeants qui ont pris le handball ivoiriens en otage depuis plusieurs années. Et qui confessent qu’ils font la pluie et le beau temps au handball ivoirien.
Paul Gogoua, l’inamovible Président de l’Africa, plus connu sur le pseudo de « Pablo » et son binôme Charles Légré du Real Athlétic Club (RAC) sont au cœur de presque tous les litiges  qui surviennent à la FIHB. Des transferts au fraudes sur identité en passant par les mutations, qualifications fraudes et autres affaires.
Avant le début de saison, ils avaient mis leur véto à la décision du président Ouéréga, qui entendait, par son pouvoir discrétionnaire, autoriser le Stella Handball Club, qui avait échoué en finale pour la montée dans l’élite, de faire son ascension.
« De quel pouvoir discrétionnaire disposez-vous monsieur le président ? C’est nous qui disposons des pouvoirs à la FIHB, puisse que c’est nous qui vous avons mandaté. Vous ne pouvez donc autoriser le Stella à jouer en première division », avaient rétorqué les deux inséparables au colonel-Président qui s’était séance tenante aligné sur la décision de Pablo et Legré.
Décideurs ou "démons" ?
« Si une décision n’a pas notre onction, elle ne peut être appliquée. D’ailleurs c’est nous qui prenons les décisions. Et il n’est pas question que le Stella soit autorisé par le président Ouéréga à évoluer en D 1 », nous avait confié Pablo en son temps.
Pour continuer de faire la pluie et le beau temps au handball, leur stratégie est de combattre par tous les moyens, tout autre dirigeant, capable avec ses moyens et ses idées novatrices de les bousculer dans la fausse hiérarchie établie par eux. Et de contester la relative suprématie de leurs clubs.
Dans cette logique, ils ont pesé de tout leur poids pour fait suspendre, l’année dernière, les dirigeants de Tiassalé Handball club et reléguer le club en 2è division.
« Il faut qu’on fasse respecter nos propres textes », ne cesse de clamer le président du RAC. Mais en réalité eux-mêmes, ont toujours piétiné les textes fédéraux. Ou les ont souvent interprétés en leur faveur, pour leur cause et contre leurs adversaires.
Même si Gogoua et Legré ne sont pas aussi puissants pour dicter leurs lois à tout le Comité Directeur de la FIHB et aux membres de l’Assemblée Générale fédérale, force est de reconnaitre qu’ils ont une grande capacité de nuisance qui oblige ceux qui ne veulent pas les avoir sur leur chemin à fléchir. Surtout que les deux frangins connaissent bien les sales dossiers de tous les clubs et dirigeants de leur discipline, qui ont pour certains pactisé, à un moment ou un autre, avec « ces diables » du handball ivoirien.
A termes, ces agissements rétrogrades ne sont pas fais pour l’avancement du handball ivoirien qui a perdu de son lustre au niveau des clubs, sur l’échiquier international.
Alexis KOUAHIO

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