Handball- Affaire de mutation de joueuses : Tiassalé HBC engage le bras de fer avec la fédération
Handball- Affaire de mutation de joueuses : Tiassalé HBC engage le bras de fer avec la fédération
Alors qu’on croyait enterrer la hache de guerre au Handball, avec l’avènement du colonel Joseph Ouéréga à la présidence de la Fédération Ivoirienne (FIHB), les acteurs ont repris les querelles intestines d’autrefois.
A l’origine de la nouvelle guéguerre de la petite balle, une mutation de joueuses entre Tiassalé Handball Club et l’Africa Sport qui a aboutie à la radiation du président dudit club, Ettien Pétémé, au paiement d’amendes infligées à des membres du comité directeur du club et à la suspension de certaines athlètes de Tiassalé.
Pour marquer son courroux et son indignation contre les sanctions fédérales, le Président de Tiassalé HBC engage le bras de fer : « Je n’ai pas été radié parce qu’aucune notification ne m’en a été faite ».
Dans cette affaire qu’il qualifie de cabale contre son club, le président de Tiassalé ne veut rien entendre et pointe un doigt accusateur vers la FIHB.
« C’est une cabale de la fédération contre ma personne. J’ai mis en place une organisation que personne ne pourra déraciner. Je suis un passionné du sport. Personne ne réussira à me chasser du milieu. Peut- être que nous avons une équipe qui dérange », s’est insurgé dimanche en conférence de presse, Pétémé.
Les athlètes concernées par l’affaire sont Tchagam Marguérite, Kassi Charlotte, Marie Josée Guibanost (Africa) et Sara du WAC.
Bien avant cette affaire, le championnat national avait été momentanément perturbé en début de saison, par les menaces de boycott de certains clubs qui exigeaient la prorogation de la période de mutation.
Les compétitions avaient été délocalisées à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), pour des raisons de sécurité, étant donné des menaces de boycott actif pesaient sur les rencontres, initialement prévu au complexe sportif de l’Université de Cocody.
Ce jour là (26 avril 2009), des policiers munis de gaz lacrymogènes et autres matériels dissuasifs avaient sécurisé les oppositions à l’INJS à Marcory.
Après cette période de turbulence, les choses étaient par la suite rentrées dans l’ordre et le championnat avait retrouvé son cours normal. Mais, voici que les acteurs remettent le couvert.
Alexis KOUAHIO
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