Rien ne va plus à l’UNIFFAC
Rien ne va plus à l’UNIFFAC
L’Union des Fédérations de Football de l’Afrique Centrale (UNIFFAC) connait une crise. En effet, plusieurs fédérations affiliées ont décidé de quitter l’union suite à des « dysfonctionnements ».
Dans un courrier en date du 25 avril 2018, les Fédérations du Congo, du Gabon et du Tchad ont présenté plusieurs points de non respect des textes de l’institution d’Afrique centrale, dont se rend coupable le nouveau président de l’UNIFFAC, Patrice Ngaissona (à l'image).
En effet, les articles 4 et 5 des textes régissant de l’institution régionale indiquent que « le siège de l’UNIFFAC est fixé à Libreville en République », et que « pour la bonne marche des services de l’UNIFFAC, les fonctions de secrétaires généraux de l’Union sont assurées par un ressortissant de l’Association nationale qui abrite le siège ».
Mais en violation de ces dispositions, les fédérations démissionnaires dans le courrier adressé à Ahmad Ahmad, président de la CAF, ont constaté « la délocalisation du siège et du compte bancaire de l’institution à Bangui », capitale du Centrafrique, pays d’origine du nouveau président de l’UNIFFAC. Mais encore, Patrice Ngaissona a procédé à « la nomination d’un ressortissant Centrafricain aux fonctions de Secrétaire Général de l’union, en parfaite violation des dispositions statutaires », indique le courrier dont nous avons eu copie.
De commun accord, les Fédérations du Congo, du Gabon et du Tchad, vu cette situation qui pourrait « constituer un obstacle à la relance des activités de l’UNIFFAC tant souhaitée, voire mettre en cause sa crédibilité et sa viabilité », ont décidé de suspendre leur « participation aux activités » de l’Union. Une décision notifiée à Ahmad Ahmad et rappelé au Secrétaire Général de la CAF, le 30 avril dernier, par la Fédération Gabonaise de Football (Fegafoot).
Pour rappel, Patrice Ngaissona, ancien chef de guerre aujourd’hui à la tête de la Fédération centrafricaine de football, n’a jamais jouit d’une totale crédibilité en Afrique centrale. Surtout après son élection en février dernier pour le poste de la zone centre au sein du Comité exécutif de la CAF. Surtout aux yeux de Pierre-Alain Mouguengui, président de la Fédération gabonaise, qui avait dénoncé l’aide accordée par le Congolais Constant Omari, membre du Comité exécutif de la CAF, à son adversaire dans les urnes pour le poste de la zone mis en jeu à Casablanca.
Une situation qui risque de mettre à mal la zone et réveiller les démons qui ont embrasé puis divisé la zone UFOA il y a quelques années.
Patrick GUITEY
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