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Entraîneur des Eléphants : L’heure du choix

Football

Entraîneur des Eléphants : L’heure du choix

4 April 2008 0
Entraîneur des Eléphants : L’heure du choix

Le sujet passionne. Il est même devenu délicat. Et la plupart des dirigeants de la Fédération ivoirienne de football (FIF) restent suspendus aux lèvres de leur président. Après le match amical contre la Tunisie, à Paris, Jacques Anouma avait, en effet, prolongé son séjour en Europe. Où il devra trouver un successeur à Ulrich Stielike. De Roger Lemerre à Philippe Troussier en passant pas Claude Le Roy, Vahid Halilhodzic… les propositions de noms ne manquent pas sur le calepin du président de la FIF. Les impresarios de ces entraîneurs font les yeux doux à Jacques Anouma. L’heure est donc venue de situer les sportifs ivoiriens sur l’avenir de la sélection nationale. Et le principal sujet qui revient dans les discussions tourne autour du maintien ou non d’Ulrich Stielike au poste d’entraîneur des Eléphants. Tout porte à croire que Jacques Anouma se passera du technicien allemand. Ulrich Stielike, lui, attend que son employeur le rappelle le 15 avril. « J’attends. Je fais confiance au président. C’est tout. », dit-il ; pour répondre à tous ceux qui l’interrogent sur son sort.
Pis les joueurs ne jouent pas franc jeu avec lui. Le 26 novembre dernier, plusieurs Eléphants avaient fait défection lors du match amical contre la Tunisie. Motivant leur absence par des blessures contractées dans leurs équipes. Et pourtant, le week-end suivant, ces joueurs ont participé au championnat de leurs clubs respectifs. La FIF, non plus, ne fait rien pour mettre Ulrich Stielike à son aise. En entretenant le suspense et en multipliant les contacts avec d’autres entraîneurs. Et les noms de Roger Lemerre, Claude Le Roy, Vahid Halilhodzic, Philippe Troussier reviennent très souvent comme de sérieux prétendants au poste de sélectionneur de la Côte d’Ivoire. D’autant plus qu’ils disposent de belles cartes de visite. Dans le même temps, le silence des membres de la FIF incite à croire au choix d’un nouvel entraîneur. Bien plus, la version actuelle de l’équipe ivoirienne n’a jamais suscité autant de convoitises.
La raison : les Eléphants regorgent de joueurs de renom. Un indice important pour appâter n’importe quel entraîneur. Surtout que les entraîneurs européens de bon rang n’acceptent de travailler que lorsque le challenge sportif est excitant. Et le 15 avril, Jacques Anouma n’aura plus d’autres arguments pour remettre à une date ultérieure la « Grande décision. Les concertations qu’il a décidé d’entreprendre sont nécessaires. Le temps pour lui de prendre tous les avis. Et surtout de rester en phase avec l’ensemble de ses collaborateurs. Pourvu que le président de la FIF se conforme à deux scénarii. Le premier : Jacques Anouma et Ulrich Stielike décident de se séparer à l’amiable. Le second : le président de la FIF reconduit le technicien allemand en lui faisant signer un contrat de longue durée. Assorti d’un bon projet de management de la sélection nationale.
Claude Le Roy : « l’Africain »Claude Le Roy n’est plus à présenter. Tant l’entraîneur des Black Stars du Ghana a bourlingué sur le continent africain. Ce qui lui vaut aujourd’hui, le pseudonyme de l’Africain. Et venir en Côte d’Ivoire ne déplairait pas à l’ancien entraîneur du Cameroun, Sénégal et de la RD Congo… les Eléphants pourraient être un autre bon challenge pour cet entraîneur qui a porté le Ghana au stade des demi-finales de la CAN 2008. « L’Africain » connaît, en effet, le continent noir. Arrivé au Cameroun en 1985 où il remporte d’emblée la Coupe afro-asiatique contre l’Arabie Saoudite. Un an après, il est finaliste de la CAN en 1986. Et sacré champion d’Afrique avec les Lions Indomptables en 1988. Claude Le Roy passe ensuite quatre ans au Sénégal jusqu’à l’échec des Lions de la Téranga en quart de finale de la CAN 1992. Il part ensuite aux Emirats Arabes Unis, puis en Malaisie. Avant de revenir au Cameroun pour conduire les Lions Indomptables à la Coupe du Monde 98. Puis il se consacre au métier de consultant télé. Après un détour en Chine, l’équipe du Ghana le contacte pour préparer la CAN 2008.
Philippe Troussier : Le voyageurS’il arrivait à Philippe Troussier de prendre la sélection nationale de Côte d’Ivoire, il serait à sa deuxième expérience avec elle. Le « Sorcier Blanc » avait déjà entraîné les Eléphants en 1993. Une courte expérience d’une année, qui se terminera par sa radiation lors des éliminatoires du Mondial 1994. Le parcours de Troussier est resté jalonné de malentendus avec ses employeurs. Présenté comme caractériel et de commerce difficile, Troussier ne parvient pas à passer deux ou trois années de suite à la tête d’une équipe. Après les Eléphants, il s’est dirigé en Afrique du Sud où il a coaché les Kaizer Chief (1994). Au Marco de 1995 à 1997. Puis, entraîneur national du Nigeria en 1997 et du Burkina Faso en 1998. Un parcours de globe-trotter qui l’a conduit en France, au Japon, au Qatar… Et peut-être un retour en Côte d’Ivoire. Espérons que les aventures de Philippe Troussier lui donnent suffisamment d’expérience et de stabilité.
Vahid Halilhodzic : Le blessé de guerreAprès une carrière de footballeur au Velez de Mostar, une des équipes phares du championnat yougoslave dans les années 1970, et un détour dans le championnat français, au FC Nantes et Paris St Germain, cet ancien attaquant fait un « break » et retourne dans son pays pour occuper, à partir de 1990, le poste de directeur sportif de Velez, son équipe de cœur. Mais à partir de 1992, la guerre civile qui déchire la Yougoslavie pousse Vahid à émigrer avec sa famille, en France. Il échappe de peu à la mort après l’attaque de sa maison de Mostar. En 1993, il devient, pendant une saison, l’entraîneur de l’équipe de Ligue 2 de Beauvais. Et après trois ans de chômage, sur les conseils d’Henri Michel (sélectionneur de l’équipe du Maroc et son ancien équipier à Nantes), il part entraîner le Raja de Casablanca, avec lequel il remporte une Ligue des Champions d’Afrique en 1997. il prend du coffre. Retourne en France pour entraîner le LOSC (Lille). Connu pour ses méthodes autoritaires qui font de lui un entraîneur aussi respecté que craint par ses joueurs, celui que l’on appelle désormais Coach Vahid devient l’un des entraîneurs les plus réputés de France. Coach Vahid entraîne le Stade Rennais, le PSG. Mais avec l’équipe parisienne, il connaît moins de réussite et se fait limoger en 2005. Direction : la Turquie au Trabsonspor puis l’Arabie Saoudite à Al-Ittihad. Et depuis, plus rien. Le technicien bosniaque espère repartir du bon pied avec les Eléphants. Au cas où…
Roger Lemerre : Le bras droit d’Aimé JacquetAdjoint d’Aimé Jacquet, Roger Lemerre remporte avec la sélection de France la coupe du monde 1998. Et prend les rênes de l’équipe à l’Euro 2000. Il a toujours été guidé par Aimé Jacquet. Les deux hommes ont composé le duo gagnant de l’histoire du football français. Mais, après l’élimination des « Bleus » au premier tour du Mondial 2002, Lemerre est remercié par la fédération française. Il quitte la France et prend ses quartiers en Tunisie. Il mène les Aigles du Carthage à la victoire de la CAN 2004 et à la qualification pour la coupe du monde 2006. Mais, l’édition 2008 de la CAN ne fut pas reluisante pour le technicien français. Son équipe sort de la compétition à partir des quarts de finale. Ce qui fait grincer les dents de la presse tunisienne. Après six années à la tête des Aigles de Carthage, la fédération tunisienne a décidé de ne pas renouveler le contrat du Français. Et Roger Lemerre est sur le marché du travail. En espérant coacher une sélection nationale du standing des Eléphants.

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