Dimanche 19 avril, ce qui reste des représentants ivoiriens en coupes africaines replonge dans l’atmosphère continentale. L’Asec Mimosas et la JCAT feront face à des adversaires dont la fiche identitaire va du plus connu au parfait saut dans l’inconnu. En tout cas, au son du nom.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Il faudra bien le préciser. Car si le Monomotapa plonge l’observateur ivoirien dans un trou noir, le Zimbabwe d’où est issu ce club qui se place sur le chemin des Mimosas pour les manches de poule de la Caf Ligue des Champions 2009, est très bien connu de l’équipe Jaune et Noir. Triste souvenir pour des actionnaires battus en aller et retour par le Dynamos d’Harare sur un score identique de 2-1. Des défaites qui fermaient la route des demi-finales aux hommes de Patrick Liewig, la saison dernière. Pour cette fois, «ce n’est pas le Dynamos», comme l’a dit Me Koné Mamadou, Président des supporters de l’Asec, mais c’est encore le football athlétique et endurant des hauts plateaux du Zimbabwe. Au stade Robert Champroux, il faudra pour l’Asec donner le mal de lagune au Monomotapa, natif d’un Zimbabwe sans accès à la mer. Ce qui ne devrait pas être de la mer à boire pour les hommes de Me Roger Ouégnin qui trônent, après trois journées, sur la Ligue 1 ivoirienne.
 
«La mer à boire», la JCAT médite bien sur cette maxime depuis sa qualification en huitième de finale de la Coupe CAF. Car après le Satellite de Guinée, les Treichvillois ont été très vite jetés dans le grand bain. Face au CS Sfaxien de Tunisie, tenant du titre africain, c’est bien le cas de le dire pour l’actuel 6e de la Ligue 1 de Côte d’Ivoire. Limiter les dégâts serait le leitmotiv de la formation de Me Adou Nangon. Mais, un exploit est possible face aux Tunisiens. Le football avec ses issues imprévisibles donne espoir aux Ivoiriens. Et la JCAT devrait s’inspirer de l’expérience d’Issia Wazi qui est passé tout près d’éliminer l’ogre tunisien. Un ogre qui, classé la 4e du championnat tunisien, n’a plus toute sa superbe et toute sa concentration. Surtout après le décès d’Hamdi Rekik, jeune supporter de 20 ans du club décédé à la suite d’une chute avant la rencontre aller CSS-WAC comptant pour la demi-finale aller de la Ligue des Champions arabes.
 
 
Par Patrick GUITEY