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Football- Drame du 29 mars- Enquêtes : Un cadre de la Fif aux arrêts

Football

Football- Drame du 29 mars- Enquêtes : Un cadre de la Fif aux arrêts

10 April 2009 0
Un cadre de la Fif aux arrêts

La nouvelle est tombée bien tard dans la nuit du jeudi 9 avril 2009. Loin d’être un poisson du mois, le responsable de l’organisation des compétitions de Ligue 1, M. Anzouan Kakou Albert, a été entendu par la justice ivoirienne et mis aux arrêts dans le cadre de l’enquête ouverte sur le drame du 29 mars 2009 au stade Félix Houphouët-Boigny.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
La presse ivoirienne dans son ensemble ne s’est pas faite priée pour en faire son chou gras en ce vendredi saint, annonçant la Pâques. La résurrection du Christ, Anzouan Kakou la vivra sûrement derrière les barreaux de la police criminelle. Et ce, avec l’imprimeur des tickets d’accès au match Côte d’Ivoire-Malawi avant lequel un drame entraînant 19 morts et 132 blessés s’est produit.
 
Et même si le maestro de l’organisation de la Fédération Ivoirienne de Football n’est gardé à vue que pour nécessité d’enquête, selon certains agents des Forces de l’ordre, cette situation ne suscite pas moins d’émotion au sein de la grande famille sportive. Emoi compréhensible d’autant plus qu’Anzouan avait bien ciblé les responsables de la grande bousculade, meurtrière.
 
«Le public s'est donc retrouvé au nez et à la barbe des Forces de l'ordre c'est-à-dire des gendarmes. Les civils qui étaient là ont décroché alors que les Forces de Défense et de Sécurité sont venues s'interposer  pour prendre le contrôle des entrées. C'est en ce moment que les trafics ont commencé. Nous avons des preuves et j'assume ce que je dis. Quand vous êtes un enfant, c'est 100 francs Cfa, et lorsque vous êtes un adolescent, c'est 200 francs et plus...». Des déclarations après coup qui accusent inexorablement les Forces de l’ordre présentes ce 29 mars au lieu du drame.
 
Mais quelques temps après l’ouverture de l’enquête, les Forces de l’ordre mis en cause par M. Anzouan Kakou et par plusieurs rescapés du drame lors de la cérémonie d’hommage aux victimes, ont été blanchies par le Procureur de la République, M. Tchimou Raymond. «Effectivement les Forces de l’ordre ont dû utiliser les moyens de convention qu’il faut pour maintenir l’ordre. Mais, à ce niveau, il faut être clair. Il n’y a pas eu mort d’homme. Il y a eu des blessés. On n’a pas constaté de morts aux endroits où les gaz lacrymogènes ont été utilisés. Il faut être assez clair là-dessus. Ça a même été judicieux d’avoir utilisé ces gaz lacrymogènes parce que si cela n’avait pas été fait, je ne sais pas ce qui allait se passer».
 
Pour le patron du parquet, il ne fallait pas se focaliser sur les Forces de l’ordre mais plutôt sur les organisateurs de la rencontre. En tout cas, les nombreuses interrogations de M. Tchimou, «Qui a organisé ce match ? Quelles sont les mesures de sécurité et de secours qui ont été prises pour son organisation ? Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? Est-ce de manière volontaire ou involontaire ?», mènent toutes vers une seule personne : M. Anzouan Kakou Albert. Mais selon des informations en provenance de la maison de verre de Treichville, la Fif a organisé la rencontre avec l’Office Nationale du Sport (ONS) qui est un Etablissement Public National (EPN), sous la direction du Ministère de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs. Le Ministère dirigé par M. Dagobert Banzio serait également mis en cause  selon la loi de la relativité. Le cabinet situé à l’immeuble Sogefiha du Plateau, comme le siège de la Fif, doit donc frémir à l’idée de voir l’un de ses membres interpellé comme c’est le cas actuellement de M. Anzouan Kakou Albert.
 
Par Patrick GUITEY

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