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Me Roger Ouegnin: "L'ASEC fera parler d'elle"

Football

Me Roger Ouegnin: "L'ASEC fera parler d'elle"

11 July 2008 0
Me Roger Ouegnin: "L'ASEC fera parler d'elle"

Me Roger OUEGNIN était face aux internautes le samedi 05 Juillet 2008 de 18H00 à 21H00 GMT. Il s'est prêté sans détours aux questions des actionnaires et sportifs d'ici et d'ailleurs dans une ambiance festive. Plus de 4.000 internautes se sont retrouvés autour du PCA de l'ASEC Mimosas pour toucher du doigt certains faits et constats.
Depuis 2 ans notre club enregistre beaucoup de matches nuls. Cela traduit-il un jeu délibérément défensif de notre équipe ? Le foot, c’est d’abord les buts. Qu’advient de notre slogan «les enfants s’amusent et gagnent »
Me Roger Ouegnin : Oui c’est une question pertinente, d’ailleurs nous même sommes surpris mais rassurez vous les enfants s’amusent toujours et gagnent. Je pense que notre jeu est plaisant, on a une bonne qualité de joueurs, je pense qu’à l’ASEC la tradition est toujours respectée. Seulement les équipes adverses travaillent beaucoup aussi. Ce n’est pas nous qui voulons être défensifs mais ce sont les autres qui adoptent un système hyper défensif lorsqu’ils jouent contre l’ASEC. En ligue 1, lorsque les autres équipes nous rencontrent, ils refusent de jouer avec des ouvertures et nos jeunes joueurs sont obligés de forcer. Un match nul contre l’ASEC est un match gagné alors que pour nous un match nul n’est pas le bien venu. Il y a aussi l’état des terrains et des pelouses qui jouent contre nous mais rassurez vous les enfants continuent de jouer et continue de gagner, on est toujours là, on est toujours constant
"Nous faisons partie du gotha, des meilleurs clubs africains"
Que représente pour vous le championnat de Côte d’Ivoire, la ligue 1 MTN ? De loin l’ASEC est la meilleure formation dans cette compétition mais sur le terrain nous avons l’impression de ne pas mettre le pied eu égard aux différents matches nuls avec les «petites équipes» ? Pensez-vous que pour la ligue des champions nos garçons feront le poids vu les séries de matches nuls que nous enregistrons en ce moment?
Me Roger Ouegnin : Le championnat pour l’ASEC est très important et c’est l’objectif numéro 1. Il n’est pas question de faire la part belle uniquement à la ligue des champions. Nos priorités dans l’ordre sont le championnat et après la ligue des champions. Il faut gagner le championnat et gagner la ligue des champions. A la question de savoir si nos garçons pourront gagner la ligue des champions, j’y crois fortement et pourquoi en douter. Nous avons des joueurs de qualité issus des recrutements extérieurs et d’autres issus de l’académie. Nous avons déjà gagné la coupe d’Afrique des clubs champions en 1998 et nous pouvons le refaire. Sur les centaines d’équipes africaines, combien ont déjà pris cette coupe ? Une dizaine à peine et nous en faisons partie. Il ne faut pas penser qu’on ne fait pas le poids, non, nous faisons parti du gotha, des meilleurs clubs africains. Depuis 1997, il y a eu 12 éditions de la ligue des champions et nous avons été 9 fois dans le top 8, c’est un record que nous détenons dans toute l’Afrique parmi des centaines d’équipes.
Pourquoi nos recrues n’ont jamais satisfait à nos attentes ? La cellule de recrutement que fait-elle ?
Me Roger Ouegnin : M. Henri, vous me posez une question pertinente, mais ce que je puis vous dire c’est que la cellule de recrutement existe et travaille. Je reconnais que ces temps-ci, nous n’avons effectivement pas eu la main très heureuse dans les recrues effectuées. Nous mettons tout en place pour rectifier les choses et j’espère que le recrutement réalisé lors de ce mercato nous apportera un plus. Cependant, beaucoup de choses entrent en ligne de compte pour qualifier de réussite un recrutement : l’intégration, la charge de travail, le niveau de la compétition …. Nos techniciens sont partout et observent beaucoup de joueurs à tous les niveaux, même au niveau régional. Nous venons de recruter un jeune prometteur en compétition régionale. Cependant, ce n’est pas lui qui nous donnera toute suite des victoires, il faudra être patient. Je prends ici le pari avec vous que l’effectif que nous construisons actuellement nous conduira sur le toit de l’Afrique dans les 2 ou 3 prochaines années.
Pourquoi le recrutement de l’ASEC n’est-il pas plus ouvert à la sous région et même à l’Afrique lorsqu’on sait que la valeur des joueurs est sensiblement égale financièrement à celle des joueurs recrutés dans le championnat ivoirien ?
Me Roger Ouegnin : Avant c’était beaucoup plus facile, mais aujourd’hui beaucoup de choses ont changé. Tous les jeunes veulent aller en Europe et utilisent des clubs comme l’ASEC Mimosas comme tremplin. De plus, le recrutement sous-régional n’a pas que des avantages : Il est d’une part plus cher que le recrutement local et d’autre part lorsqu’un joueur est appelé en sélection nationale avec son pays, l’ASEC MIMOSAS est pénalisé car son absence peut durer plusieurs semaines. Nous avons vécu cette expérience l’année passée avec de nombreux joueurs et le bilan n’est pas positif. Cependant, nous ne nous interdisons pas de recruter un joueur étranger mais ce sera une exception. Vous savez en effet comme moi que la Côte d’Ivoire est un formidable melting-pot où sont nés et vivent des maliens, des guinéens, des sénégalais ... Il serait absurde de ne pas les recruter et de se priver de leur talent à l’ASEC MIMOSAS, un club lui-même créé par des dirigeants issus de tous ces pays.
Pourquoi ne pas faire jouer les matches de la ligue des champions à BOUAKE ?
Me Roger Ouegnin : C’est une très bonne question ! Plusieurs problèmes se posent. Vous savez que la CAF doit donner son accord pour les stades en respectant des critères tels que la sécurité des joueurs, l’état des pelouses, les tribunes … Je vous informe d’ailleurs que les matches de ligue des  se dérouleront cette année au Stade Robert Champroux de Marcory (d’une capacité de 2500 places !!!) car le stade FHB doit être rénové totalement pour pouvoir accueillir le CHAN en février 2009. Tout est à refaire au stade de Bouaké car il n’a pas les infrastructures requises pour accueillir la ligue des champions. Dans le cadre du CHAN 2009, le comité d’organisation à ordonner la réfection du stade de Bouaké avec l’installation d’une pelouse synthétique.
"Pour la ligue des champions, le budget de l’ASEC est de 200 millions"
A quand notre second titre de champion d’Afrique ? Et quels les moyens mis en place pour reconquérir ce trophée ? Proposition : Ouvrir dans les différents supermarchés des espaces « boutique Mimosas » pour vendre des Gadgets ASEC …
Me Roger Ouegnin : Pour répondre à votre proposition de mettre en place des boutiques ASEC MIMOSAS dans les supermarchés, il faut bien regarder la situation du pays et de ses habitants. L’ASEC qui est le Club du peuple vit dans un contexte difficile du fait de la rupture du pays en deux et la grande majorité des actionnaires se trouve de l’autre côté à Bouaké et au nord. Aujourd’hui du fait de la guerre, les ivoiriens sont démunis. Nous avons remis ces projets initiés dans les années 90 dans nos tiroirs et attendons une période plus propice pour les remettre en place. Concernant notre second titre, je vous dirai nous travaillons à cet effet. Vous devez savoir que pour la ligue des champions, le budget de l’ASEC est de 200 millions alors des clubs comme El Ahly ou le Zamalek ont des budgets de 8 milliards de FCFA. Enyimba s’offre un budget de 2 milliards de FCFA. Nous faisons chaque année des miracles, croyez-moi. Continuez d’y croire et de nous faire confiance.
Quelles sont vos ambitions pour notre club l’ASEC pour les 5 prochaines années ? Au regard de l’effectif actuel, tout optimiste que je suis, je ne vois pas notre club brandir le trophée de la ligue des champions, cette année, ni l’année prochaine. Quand pensez-vous en faire un objectif majeur ?
Me Roger Ouegnin : Pourquoi être si pessimiste ? Vous êtes trop pessimiste ! On a déjà brandi le trophée de la ligue des champions, une fois. Soyez donc patient, ça vient, moi je suis optimiste car l’effectif que nous avons peut nous permettre de gagner la ligue des champions même cette année. Tout à l’heure je prenais le pari avec un de vos amis internautes que dans les deux ou trois prochaines années, nous allons nous asseoir pour la seconde fois sur le toit de l’Afrique. Nous nous sommes dotés de joueurs pour cela. Nous avons aussi d’autres ambitions qui ne sont pas forcement sportives parce que j’ai la direction d’un club et cela regroupe beaucoup de volets. Le développement des infrastructures, la formation des jeunes et des cadres techniques fait partie de notre programme de développement. Enfin nous avons aussi un outil de travail qui est Sol Béni, ce lieu mythique que nous devons continuer de développer pour qu’il devienne un lieu de pèlerinage pour les vrais actionnaires que vous êtes. Vous devez venir à Sol Béni et voir cet endroit mythique, le toucher du doigt et apprécier le travail qui est fait et qui explique la nature de nos ambitions futures.
"Si Patrick liewig part c’est que je pars en même temps que lui"
Pourquoi gardez vous l’entraîneur de l’équipe professionnelle de football, alors que 90% des actionnaires souhaitent son départ au vu des résultats de ces deux dernières saisons ?
Me Roger Ouegnin : La passion du supporter n’est pas celle qui doit animer un dirigeant. Vous parler de 90% des actionnaires, mais moi je n’ai pas ces statistiques. Ce que je puis vous dire, c’est que j’ai un entraîneur qui a un bon état d’esprit et qui correspond à ce que je recherche pour gérer mon équipe professionnelle. Je dis donc aux actionnaires, supportez l’équipe et laissez moi diriger. Je crois en mon entraîneur, je crois en Patrick Liewig. Il partira quand lui et moi ne serons plus d’accord sur l’organisation de l’équipe professionnelle. Sinon, si mon entraîneur part c’est que je pars en même temps que lui. Or comme je suis là pour 50 ans (!!!), je vous demande de vous armer de courage, de soutenir l’équipe, de soutenir mon entraîneur, de soutenir notre programme car contrairement à ce que vous pensez, il fait du très bon boulot. Je vous demande de venir voir, de ne pas vous contenter des résultats qui ne sont d'ailleurs pas si mauvais que ça. Il n’est pas encore l’entraîneur de l’équipe nationale, mais il faudrait que les gens y pensent parce que ceux qui viennent ne font pas mieux que lui.
Après la 1ère génération d’académiciens, on n’a plus retrouvé de joueurs talentueux ou du moins pas comme leurs prédécesseurs. Ce fait n’est – il pas lié à la qualité des formateurs qui ont succédé JMG ? Est ce pour cela que vous avez résilié le contrat de Pascal Théault ?
Me Roger Ouegnin : Je n’ai jamais mi en doute la qualité des formateurs de l’Académie MimoSifcom. Chaque entraîneur a ses qualités et sa science qu’il développe selon un programme bien défini. Nous avons connus des moments dorés à l’Académie MimoSifcom mais je vous rappelle que cette réussite est due à un contexte bien particulier : l’Académie MimoSifcom était presque seule à faire de la formation et a pu recruter les meilleurs joueurs du pays. Ce qui est plus difficile aujourd’hui. De plus, Sol Béni et les structures de l’ASEC MIMOSAS ont permis à ces jeunes de se former dans les meilleures conditions. Jean-Marc Guillou a sa part dans cette réussite mais à regarder les structures qu’il a mis en place depuis à travers le monde, on s’aperçoit qu’il n’a pas connu la même réussite. Pascal Théault est parti non pas parce que nous mettons en doute sa qualité de formateur mais parce que nous avons décidé de changer de stratégie.
Quels sont vos rapports aujourd’hui avec les ex-académiciens ? Nous avons du mal à comprendre l’attitude de certains parmi eux envers vous qui frise l’ingratitude car dans les reportages, ils ne font référence qu’à Jean-Marc GUILLOU, oubliant de vous citer, vous et l’ASEC.
Me Roger Ouegnin : Vous savez, l’ingratitude c’est la nature humaine. J’ai de très bonnes relations avec la plus part des ex-académiciens, des garçons comme Kolo, Aruna, Baky, Copa Bary, Yaya Touré, Kalou Salomon et tous ceux qui ont une très belle trajectoire viennent souvent nous voir et nous soutenir.
Qui avez-vous choisi pour manager l’Académie MimoSifcom ?
Me Roger Ouegnin : C’est Walter Amman qui a été nommé Directeur de l’Académie MimoSifcom. Je le connais depuis 1997 quand il est arrivé en Côte d’Ivoire. Il a travaillé quelques temps avec Jean Marc Guillou à l’Académie MimoSifcom. Mais à un moment donné, Jean Marc Guillou m’a demandé de me séparer de lui parce qu’il ne peut y avoir deux télévisions dans une même maison ! Je regrette aujourd’hui de m’être séparer de lui parce lui au moins il avait un bon esprit. J’ai eu l’honneur de le proposer à la Fédération ivoirienne de Football où il a effectué du très bon travail. Il est donc l’homme de la situation.
Où en sommes-nous avec l’affaire des 700 millions avec J - M Guillou ?
Me Roger Ouegnin : Certains amis et collaborateurs de Jean Marc Guillou qui avaient attaqué l’ASEC MIMOSAS devant les tribunaux français ont désormais compris que la réalité que Jean Marc Guillou leur avait décrite n’était pas juste. Ils sont donc venus vers nous pour un règlement à l’amiable, ce que nous avons accepté. Leurs avocats ont donc ordonné une mainlevée sur les sommes qu’on nous doit (tel qu’en a décidé le Tribunal Arbitral du Sport T.A.S.). Je pense qu’il s’agit désormais d’une question de jours ou de semaines pour que nous rentrions en possession de notre dû.
Pourquoi ne faites vous pas appel aux académiciens en plein doute en Belgique comme vous l’avez fait au temps des Gadji Celi et Ben Badi ?
Me Roger OUEGNIN : Qui vous dit que ces académiciens sont en plein doute en Belgique et qui vous dit qu’ils veulent revenir à l’ASEC MIMOSAS. Moi je n’ai pas d’informations à ce niveau. On nous dit qu’ils sont sous contrat avec des clubs, que certains sont mariés là bas et qu’ils gagnent leur vie.
 A quand la finition de la maison Excellence une autre fierté de l’ASEC Mimosas ?
Me Roger Ouegnin :  A quand la finition, honnêtement moi-même je ne sais pas parce que nous nous sommes lancés dans un projet immense, gigantesque et on est toujours freiné par ces années d’instabilité en Côte d’Ivoire où les finances se font rares. Le projet de la maison Excellence est en deux phases. Il y a le coté sportif et hébergement qui est presque fini et le coté administratif (construction du siège de l’ASEC MIMOSAS) qui n’a pas encore été entamé. Nous attendons de bonnes opérations de transfert ou l’aide de certains partenaires pour achever ce projet. Nous prions aussi pour que l’atmosphère sociopolitique du pays nous permette de terminer ce projet au plus vite.
La radio Mimosas n’a toujours pas vu le jour ! Pouvons-nous savoir où en êtes-vous concernant cet ambitieux projet ? Où en sommes nous avec la réalisation du stade de l’ASEC ?
Me Roger Ouegnin : Parlant du stade, il m’est certainement arrivé un jour de parler du stade de l'ASEC Mimosas mais avec la situation actuelle du pays et l’environnement sportif ivoirien, ce projet n’est vraiment pas une priorité pour notre club. Au niveau de l’organisation du club, nos priorités restent la Maison Excellence, les infrastructures à Sol Béni, et la radio JN. La radio JN est un projet initié depuis bien longtemps mais nous rencontrons beaucoup de problèmes dans sa mise en œuvre. Certaines personnes ont peut-être peur que nous ayons notre radio. Tout est prêt pour que cette radio fonctionne, seule manque l’autorisation d’émettre de la part des autorités. Cette radio, nous l’aurons, soyez en certains !
Maître, juste savoir pourquoi les contrats de vos joueurs qui partent à l’étranger sont gardés comme des secrets d’état ?
Me Roger Ouegnin : Tous les joueurs de l’ASEC MIMOSAS ont des contrats en bonne et due forme qui sont confidentiels. Je n’ai pas à en divulguer le contenu. Connaissez-vous beaucoup de gens qui divulguent leur contrat de travail à leur famille, à la presse et au monde entier ?
"Serge Déblé appartient depuis 6 mois à Charlton qui l'a prêté à Angers en Ligue 2 en France"
Le partenariat avec Charlton Athletic Club ne nous est-il pas en fin de compte défavorable vu qu'ils nous prennent chaque année nos meilleurs joueurs ?
Me Roger Ouegnin : Je ne pense pas que le partenariat avec CAFC soit défavorable à notre club, bien au contraire, il nous est très utile pour aider au fonctionnement de notre club et pour permettre à certains de nos joueurs de trouver un club en Europe. CAFC a en effet le droit de prendre un certain nombre de joueurs de l’ASEC MIMOSAS par an et cela nous aide beaucoup. Je vous rappelle que les transferts représentent une part importante de notre budget et sans cela, il serait bien difficile à notre club de fonctionner.
Nous avons appris dans la presse le départ prochain de DEBLE Serge, le meilleur attaquant de l’ASEC. Est –ce Vrai ?
Me Roger Ouegnin : Serges DEBLE a signé un contrat avec le club de CAFC en janvier 2008 et il, appartient donc depuis 6 mois déjà à CAFC. Il a joué pendant la première partie de la saison avec l’ASEC MIMOSAS mais son club a décidé de le prêter en France. Ce sera en principe le club de Ligue 2, SCO Angers si celui-ci n’est pas relégué en division nationale dans les prochains jours suite à la décision de la DNCG. Nous lui souhaitons bonne chance pour la suite de sa carrière.
Etes-vous toujours le conseiller du Président Laurent GBAGBO ?
Me Roger Ouegnin : Je suis effectivement toujours le conseiller pour le sport et les loisirs du Président de la République. Il est vrai que la situation sociopolitique de notre pays n’a pas permis au Président de mener d’actions fortes en faveur du sport mais j’espère la situation s’améliorant, une réflexion sera menée pour donner à notre pays des infrastructures et les moyens de rivaliser avec les plus grands pays du monde.
Avez-vous un remède à l’exode massif des jeunes joueurs footballeurs africains en général, mais surtout ivoiriens, vers les championnats asiatiques et européens ?
Me Roger Ouegnin :  Je n’ai pas de remède. Tous ces jeunes courent vers l’eldorado et cela est dû à l’appauvrissement de nos pays africains. Je n’ai pas de solutions. Le problème que vous soulevez est réel et cela est favorisé par l’écart du niveau de vie entre les pays européens et nos pays africains. Il est difficile je pense d’empêcher le départ d’un jeune talentueux s’il a une très bonne proposition en europe. Nous faisons l’effort de mettre les garçons de l’ASEC Mimosas dans de très bonnes conditions mais nous ne seront jamais à mesure de leur offrir ce qu’ils pourraient gagner en Europe ou en Asie.
Après les sanctions de la FIF, les rencontres contre l’Africa étaient fermées au public. Est-ce que les autres équipes ont reçu des contreparties financières ?
Me Roger Ouegnin : La Fédération Ivoirienne de Football et la Ligue de Football professionnelle travaille effectivement sur une compensation pour les clubs ayant joué contre l’AFRICA SPORTS à huis clos en raison des sanctions prises à leur encontre. Une décision devrait être prise dans les prochains jours.
"Je ne souhaite investir aucun franc dans les sports de mains"
Pourquoi les sports de mains sont-ils délaissés par le conseil d’administration alors que les équipes qui dominent ces sports ne sont pas plus nanties que l’ASEC Mimosas ?
Me Roger Ouegnin : Ce sujet revient régulièrement et je pense y a voir déjà répondu. Tant que les fédérations de ces sports (Basket-ball, volley-ball, handball) ne seront pas organisées pour permettre aux clubs d’avoir un retour sur investissement, je ne souhaite pas investir un franc dans ces sports. Après notre victoire en Coupe d’Afrique de Basket-ball en 2000, tous les joueurs de l’ASEC sont partis sans que notre club ne perçoive aucune indemnité de transfert. Or nous avions à l’époque déboursé près de 100 Millions de FCFA pour cette section. Vous comprendrez qu’en ces temps difficiles, nous n’ayons pas 100 Millions de FCFA à jeter par la fenêtre !!!
Equipe web : Président, quel est votre mot de la fin ?
Me Roger Ouegnin : A nos amis internautes, aux supporteurs de l’ASEC et aux actionnaires internautes, mais aussi à l’ensemble des sportifs, je voudrais leur dire d’être optimistes et que je suis à la barre pendant de longues années encore parce qu’on a un long programme à mettre en place. Je resterai à la barre jusqu’à ce que tous les grands projets soient mis en place et après ça je pourrai partir tranquille avec la bénédiction de Tous. Donc je suis en bonne santé, toujours ferme dans mes convictions, toujours à la barre et un combattant redoutable. Je vous demande de l’être aussi, des supporteurs et des actionnaires accrochés à leur club. Dans les 2 ou 3 prochaines années, l’ASEC Mimosas vous fera plaisir et ça je prends le pari avec vous. Ayez confiance, dans les 2 ou 3 prochaines années, on fera parler de nous et je l’espère ensemble sur le toit de l’Afrique.
 
Source asec.ci

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