Le défenseur international ivoirien vit des moments difficiles à Bolton. Le club anglais qui ne compte plus sur l’ancien Marseillais refuse pourtant de le céder aux clubs qui souhaitent accueillir « Robocop ».
C’est ce qu’on appelle une punition. Abdoulaye Méïté vit une sale période à Bolton. La carrière de l’international est même hypothéquée. A moins d’un mois de la reprise du championnat d’Angleterre, le défenseur ivoirien ne sait toujours pas de quoi son avenir sera fait. Un avenir qui semble ne plus se trouver chez les Wanderers. Bolton mène la vie dure à l’ancien sociétaire de l’Olympique de Marseille : alors que les dirigeants londoniens l’ont écarté de l’équipe première depuis le mois de mars dernier pour indiscipline, ils refusent étonnamment de le céder aussi à un autre club. Cette situation nauséabonde est partie du match retour en Première Ligue face à Manchester City au cours duquel Méïté a refusé de disputer la seconde période en représailles aux critiques de son entraîneur.
Depuis, il a été écarté de l’équipe première. Le joueur se contentant que de rencontrer sans enjeu avec l’équipe réserve des « vagabonds ». Alors, le colosse défenseur central n’attendrait plus que la fin de la saison pour espérer en finir avec sa galère. Une galère que les dirigeants du club anglais ont décidé de prolonger. Non seulement ils maintiennent l’Ivoirien à l’écart du groupe professionnel, mais ils opposent aussi une fin de non recevoir à son départ. Tous les clubs qui se sont intéressés au défenseur des Eléphants, se sont vu refoulés par les dirigeants londoniens. C’est notamment le cas avec Hull City. Très intéressé par le profil d’Abdoulaye Méïté, le nouveau promu en Première Ligue s’est vu obligé de mettre du bémol sur ses ardeurs face aux conditions fixées par Bolton. Les 4 millions d’euros (soit 2,5 milliards de F CFA) demandés par les dirigeants des « Vagabonds » ne sont pas dans les possibilités de Hull City. Du côté des nouveaux pensionnaires de la Première Ligue, on estime que « la balle est dans le camp » de Bolton.
Pendant ce temps, le joueur se morfond en attendant que ses dirigeants reviennent à de meilleurs sentiments. Mais le temps, lui, n’attend pas.
Joachim Tiégna