Cela ressemble un peu au feuilleton africain de l'été. A 24 heures d'embarquer à Marseille pour Lomé, la capitale du Togo, via Paris, avec plusieurs internationaux à ses côtés - Malm (Nîmes), Jonathan Ayité (Bordeaux), Tchagouni (Martigues) - Henri Stambouli n'est pas encore officiellement dans la peau du sélectionneur des Eperviers, mais il n'est pas non plus le nouvel entraîneur d'Istres (National). Explications.
« J'ai accepté la proposition de Bertrand Benoît, le président istréen, de venir travailler au club, mais en tant que conseiller sportif, pas comme entraîneur, comme cela a été annoncé à tort. » A l'arrivée, c'est donc Nicolas Usaï qui devrait succéder à Frédéric Arpinon sur le banc du FCIOP. Parallèlement à ce poste qu'il a accepté, Stambouli a renoué le dialogue avec les autorités togolaises, après être rentré en France jeudi dernier. En vérité, le contact n'avait jamais été rompu.Mais le Français avait constaté trop d'incohérences et de désorganisation dans la préparation des éliminatoires de la CM 2010, qui débutent ce week-end en Afrique, avec un important Togo-Zambie sur terrain neutre (Accra). « Il y a une réelle volonté, au niveau de l'Etat togolais de me confier les rênes de la sélection nationale. Je dois revoir le Ministre, qui était informé de la nature des contacts existant entre Istres et moi. » Reste à savoir désormais si l'annonce, en France, de sa signature à Istres, fera reculer le Togo...
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