Tops :

Salomon Kalou                                                     

Dans la déception, difficile de trouver une source de satisfaction. Et pourtant Salomon Kalou a semblé au dessus du lot. De la percussion et une envie d’emballer la rencontre face au Maroc. Des qualités pas souvent suivies par ses coéquipiers mais qui lui permettent de finir “Homme du Match“ pour sa der avec les Eléphants.

Simon Déli

Pour sa première titularisation en match officiel avec les Eléphants, Simon Déli est resté dans la dynamique de son entrée face à la RD Congo. Belle détente et dur sur l’homme, le défenseur du Slavia Prague fur l’une des lumières de la défense ivoirienne. Même si sa responsabilité est engagée sur le magnifique but d’Alioui.

Les supporters ivoiriens

Du début à la fin, les supporters ivoiriens au stade d’Oyem n’ont pas baissé de rythme au niveau de l’intensité de l’animation. Il en fallait de la condition physique et du courage pour continuer de soutenir le match amorphe des Eléphants désolants sur presque toute la ligne. Bel état d’esprit.

Flops :

Michel Dussuyer

Encore une fois, le sélectionneur national s’est fait remarquer par son manque de flaire dans sa disposition tactique, dans le choix des hommes et dans le timing de ses remplacements. Ce n’est pas que pour le fun qu’il a déclaré assumé le non-match de son équipe.

Franck Kessié

Annoncé comme l’une des révélations de la CAN 2017, Franck Kessié est passé à côté de sa CAN et de son match face au Maroc. Incapable de créer le surnombre offensif, le milieu de l’Atalanta Bergame fut le porte drapeau de la nouvelle génération absente dans la prise de responsabilité et dans le dépassement de fonction. Sa frustration à la sortie était compréhensible.

Serey Dié

Il avait promis tout donner, comme à chaque match. Mais cette fois, le capitaine n’a pas guidé ses coéquipiers. Il doit en être le premier frustré. Certainement inhibé par l’enjeu de la partie, Serey Dié ne se souviendra pas de son dernier match de la CAN 2017. Tout comme Bony Wilfried à cours physiquement.

Patrick GUITEY