Quelques minutes de répit et l’on court tous vers la mère patrie. La trêve hivernale qu’observent presque tous les championnats européens est une aubaine pour les internationaux ivoiriens qui ne se sont fait prier pour revenir aux sources. Parmi eux, sport-ivoire a surpris Arthur Etienne Boka en plein shoping. Le défenseur de VFB Stuttgart en a profité pour lever un coin de voile sur son état d’esprit à moins d’un mois de la CAN Ghana 2008.  Un trophée qu’il entend ramener en Côte d’Ivoire après avoir été si près du but en 2006.
Alors Boka, vous profitez de quelques jours de repos pour retrouver la Côte d’Ivoire. Comment ça se passe avant le regroupement du Koweit ?
Ça se passe bien. On ne se prend pas la tête pour le moment. Nous sommes là pour rendre visite à la famille et bénéficier de ses bénédictions avant la préparation pour la CAN au Ghana. Je suis très heureux de retrouver Abidjan.
Vous vous videz l’esprit avant d’aller à la coupe d’Afrique ?
Non, je sais que difficile d’oublier cette compétition qui est la plus importante du continent mais je n’ai jamais stressé. Je pense que les autres aussi n’ont pas le stresse et je pense que nous allons en coupe d’Afrique pour la gagner. Il y a deux ans, nous sommes vraiment passé à côté et pour celle là, on espère que se sera la notre.
L’on vous annonce comme les supers favoris de la CAN mais vos adversaires semblent ne plus vous craindre avec les blessures de certains cadres…
Je dois vous dire que c’était pareil lors de la dernière édition de la CAN. On avait une superbe équipe mais les matchs n’étaient pas gagnés d’avance. On a bataillé pour atteindre le stade de la finale face à l’Egypte. Ça sera la même chose au Ghana. Nous ne nous attendons pas à des rencontres faciles. Nous ferons ce que nous avons à faire. Mais le plus important c’est de faire plaisir à nos supporters. Et je crois qu’avec la qualité de notre football, nous pouvons faire mieux qu’en Egypte il y a deux ans. Et puis, après tout c’est la Côte d’Ivoire.
Vous avez connu une fin de saison un peu difficile à cause des blessures. Etes-vous totalement rétabli pour la CAN ?
Oui,  c’était une blessure au genou. Mais j’ai fait la rééducation et tout les soins qui vont avec. Je crois que cette fois-ci je suis fin prêt pour la compétition car je n’ai plus de problème à ce niveau. Je suis en pleine forme. Vous rassurez donc les Ivoiriens quant à votre présence à Takoradi pour le début de la compétition ?
Oui, je tiens à dire aux ivoiriens de ne pas s’inquiéter pour moi et au-delà de toute la sélection nationale de Côte d’Ivoire. Même si la liste définitive n’est pas encore officielle, tous sont prêts pour le grand rendez-vous et nous promettons aux ivoiriens de hisser le drapeau national le plus haut possible dans le ciel du Ghana. En tout cas pour ceux qui y seront.
Interview réalisée par M.C