En marge de la remise de subventions aux associations sportives de la commune de Treichville, Albert François Amichia s’est penché sur le dossier chaud du Ministère ivoirien des sports dont il tient les rênes. Il s’agit du Rallye Bandama 2017.

Alors que les acteurs du sport automobiles dont le président de la fédération, Alain Ambrosino, ont, en pointant leurs regards vers le Ministère des sports, évoqué un budget insuffisant voire inexistant pour organiser le Bandama 2017 sous hypothèque, Amichia s’est voulu clair. « Ce n’est pas à l’Etat de subvenir au besoin intégral des fédérations. On a des sponsors, on a des partenaires dans le privé, on a des fédérations internationales qui sont là et qui apportent aussi des contributions. Il nous appartient de rechercher des moyens complémentaires. L’Etat joue sa partition, mais quand on est responsable d’une fédération on doit également rechercher des moyens supplémentaires », a-t-il indiqué.

“Chaque Fédération sait ce à quoi elle a droit“

Visiblement étonné de la réaction des acteurs du sport automobiles de Côte d’Ivoire, le Ministre ivoirien des sports a révélé que chaque Fédération sportive prise en compte par le Gouvernement ivoirien est informée  de son traitement en début de saison, selon de nouvelles dispositions de la tutelle. « Vous savez qu’il y a une nouvelle loi sur le sport, et au niveau du Ministère des sports et des loisirs nous avons introduit une nouvelle façon de travailler. Chaque année, dès que le Ministère reçoit sa dotation en budget, nous, avec le comité permanent de concertation, faisons une répartition par fédération, donc chaque fédération sait en début d’année ce à quoi elle a droit, et ce qu’elle peut organiser. Il appartient aux fédérations de s’organiser », a conclu Albert François Amichia sur le sujet.

Si la Fédération Ivoirienne de Sports Autos (FISA) attendait une réaction du Ministère des Sports et des Loisirs, elle vient d’être servie.

O’Devon Caldriani