L’envie de Bony d’en découdre date du 24 janvier 2015, lors de la 2è journée de la manche de groupe de la CAN en Guinée Equatoriale. Même si son flip-flap avait fait trainer un défenseur adverse, le Mali avait réussi à accrocher le nul (1-1). Un impair à rectifier, surtout en ce début d’éliminatoires de la Coupe du Monde 2018 qui laissera entrevoir un voyage au Maroc. « Nous avons forcément quelque chose à rattraper face à cette équipe du Mali qui nous a contrariés lors de la CAN 2015. Après nous avons à cœur de gagner ce match pour bien débuter ces éliminatoires de la Coupe du Monde 2018. Nous sommes chez nous, nous devons en profiter. Surtout qu’après il y a le Maroc à jouer ».

Wilfried Bony, contrairement aux mois antérieurs, en n’est pas certain pour l’accueil du Mali. Par contre, il n’a aucun doute sur sa forme actuelle. « J’ai joué cinq matchs d’affilés, alors je suis prêt. Après c’est au coach de décider de qui joue ou pas. Mais je suis prêt pour le match », a indiqué le nouvel attaquant de Stoke City. Comme pour mettre un coup de pression à Michel Dussuyer qui, avec Jonathan Kodja, aura à choisir une pointe pour plumer les Aigles de Bamako.

« Je suis en concurrence avec moi-même »

 Pour être présent, la propriété de Manchester City devra brandir plus que ses cinq matchs d’affilés pour chiper sa place à Jonathan Kodjia qui s’est installé, après seulement trois sorties en orange, dans le cœur des Ivoiriens. Si la concurrence avec le pensionnaire est de plus en plus question au centre des débats, Bony préfère la renvoyer à lui-même. « Il n’y a pas de concurrence, il y en a aucune. Le plus important c’est de gagner ce match. Mais si je dois parler de concurrence je dirai qu’elle est personnelle. Je suis en concurrence avec moi-même », a coupé court celui dont le dossard 12 a été enfilé par Kodjia lors de sa spectaculaire réalisation face à la Sierra Leone.

Iris de Bankolé