Avant la bataille sur le terrain, les hostilités de la bataille psychologique sont ouvertes. Premier à dégainer, Alain Giresse continue sur sa lancée. S’il enrobe ses Aigles dans la peau de l’outsider, le technicien français n’hésite pas à souligner les faiblesses des Eléphants qui pourraient les perdre au stade de la Paix de Bouaké. Surtout que par deux fois, lors de la CAN, la Côte d’Ivoire est pasée par un trou de souris pour se sortir de l’étreinte des rapaces de Bamako.

Le 8 octobre prochain, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018, c’est loin de l’état d’esprit de victime résignée que le Mali entamera le choc avec son bourreau préféré. « Nous avons bien étudié cette équipe ivoirienne afin de réaliser un bon résultat. Il faut que nous soyons prêts pour aborder cette rencontre. Je pense que les Eléphants sont privés de beaucoup de cadres qui ont décidé de mettre fin à leur carrière internationale ». Un aspect qu’il espère,  pèsera en faveur des siens même s’il pense que  « c’est un match  qui sera très difficile puisque la Côte d’Ivoire est considérée comme l’équipe favorite de notre groupe », a-t-il reconnu.

“Il y a moins entre le Mali et la Côte d’Ivoire qu’il n’y en avait“

Habitué à prendre des raclées face au voisin du sud, le Mali « se prépare pour faire un grand match et un bon résultat ». Surtout qu’à présent, « il y a moins entre le Mali et la Côte d’Ivoire qu’il n’y en avait, mais c’est le terrain qui le déterminera ». Un rapprochement des niveaux qui vaut par les récentes prestations de l’Equipe de Côte d’Ivoire, en deçà des attentes. « Il ne faut pas penser que la Côte d’Ivoire va tout gagner. Il y aura des matches qui vont distribuer les points et le moindre point a son importance. La compétition sera très serrée. Ça peut même se jouer sur la différence de buts », a prévenu Giresse qui espère coller sa première contre-performance à la Côte d’Ivoire dès le samedi prochain.

Patrick GUITEY