Comment vous êtes-vous retrouvé au Danemark ?

J’y suis allé rejoindre mon père. Bagarreur dans les rues de Copenhague, sur conseil de mon ami, je me suis retrouvé dans l’écurie de Jimmy Brihsl, l’ancien champion du monde des poids plumes. Dans ce centre, j’ai forgé mon talent. Je compte une soixantaine de combats amateurs et une dizaine chez les professionnels. La saison 2004-2005, j’ai décroché le titre de vice-champion du Danemark dans la catégorie moyen amateur. L’année suivante, j’ai été champion de l’île de Copenhague et du Danemark dans la même catégorie. Avant de passer dans la catégorie mi-lourd en 2007.

Depuis 2012, vous avez embrassé une carrière professionnelle…

Effectivement, revenu en Côte d’Ivoire à cette époque, j’ai décidé d’embrasser une carrière chez les professionnels. Mais aussi d’être champion du Danemark chez les mi-lourds. J’ai travaillé d’arrache-pied afin de me donner les moyens de cette ambition. Au terme de la saison 2013, j’ai terminé à la 3e place au classement général. C’est à cette époque que je suis rentré dans l’armée pour aller combattre en Afghanistan.

En Afghanistan pour faire quoi ?

C’était pour le retour de la paix dans ce pays en guerre. Mais cette aventure n’est pas allée loin. Après deux ou trois mois, mon entraineur m’a rappelé pour me proposer des combats. La passion pour le noble art a pris le meilleur sur ma volonté d’aller dans l’armée.

Que vaut Landry Koré aujourd’hui sur le ring danois ?

Je suis en tête du ranking, qui est le classement. J’ai livré mon 3e combat professionnel récemment où j’ai mis mon adversaire K.O. c’est l’occasion pour moi de dire merci à l’ambassadrice Mme Laurent Mina Baldé pour son soutien. Merci également à Waby Spider les président de la Fédération Ivoirienne de Boxe qui s’est déplacé au Danemark pour me pousser à la victoire.

A quand un combat de Landry à Abidjan ?

Tout dépend des managers. Sinon, je suis prêt à venir boxer à Abidjan.

Fraternité Matin