D'abord sans Miralem Pjanic, l'une des cibles d'un PSG en quête d'un milieu de plus (il est entré à l'heure de jeu), ni Francesco Totti, qui a remplacé Destro en fin de partie (75e), l'AS Rome a réalisé dimanche la bonne opération de la 21e journée. En dominant à Vérone une courageuse équipe du Hellas (3-1), la formation dirigée par Rudi Garcia conforte sa place de dauphin, à six points de la Juve, tenue en échec samedi chez la Lazio (1-1), et distance du même écart le Napoli, auteur lui aussi d'un nul à San Paulo, face au Chievo, l'autre équipe de Vérone (1-1).Sans vrai meneur de jeu, les Romains ont longtemps buté sur une défense regroupée. La lumière est venue de Gervinho. Sur son côté gauche, l'Ivoirien a fait bien des misères à la défense du promu. Destro a mis au-dessus sa première offrande (33e) mais la deuxième a trouvé Ljajic à la finition (45e+1). Perturbé par la perte de son capitaine et défenseur central Maietta, victime d'un claquage sur un dégagement (38e), le Hellas a trouvé les ressources pour égaliser après la pause par l'Islandais Hallfredsson, précis pour trouver le petit filet de De Sanctis, invaincu depuis quatre matches, toutes compétitions confondues (49e).
 

Penalty généreux
 
Gervinho, encore, a relancé la Roma : cette fois, l'ancien Lillois a repiqué de son côté gauche, passé la défense en revue et décoché une frappe à ras de terre au premier poteau (60e). Avec cinq buts cette saison, il est déjà au niveau qu'il avait atteint sur toute la saison dernière à Arsenal. Hallfredsson a encore inquiété de Sanctis d'une lourde frappe des 20m (72e). Mais c'est la Roma qui a fait le break sur un penalty généreux accordé à Torosidis et converti par l'inévitable Totti, qui rejoint Ljajic et Gervinho à cinq buts (3-1, 82e). Le Hellas concède sa 3e défaite de rang. Consolation : le 6e provisoire vient de s'incliner contre la Juve, le Milan et donc la Roma, pas n'importe qui quand même.
 
Source: francefootball.fr