2013, une année qui a vite débuté par une désillusion pour le football ivoirien. Et pourtant, les Eléphants remplissaient leurs supporters d’espoir. Mais encore une fois, la génération “Didier Drogba“ ou “Académiciens“ a failli. Cette fois, l’étape des quarts de finale et sous la houlette de Sabri Lamouchi qui n’oubliera pas de si tôt sa première grande compétition en tant que coach. Car se fut un échec. Le second tournant pour le technicien franco-tunisien, la qualification de la Côte d’Ivoire pour sa troisième Coupe du Monde. Mission accomplie après une effrayante prestation à Casablanca face au Sénégal, après un match aller maitrisé (3-1). Le ticket, se sont les Eléphants qui l’ont enfourché en novembre dernier, au grand dam des Lions médusés. Le groupe C se sera au Brésil avec de l’Orange, Blanc et Vert.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Maroc, la terre promise
 
Entre leur désillusion à la CAN 2013 et leur qualification pour la Coupe du Monde 2014, les Eléphants se sont fait voler la vedette par plus petits qu’eux : Les Eléphanteaux. En Avril 2013, au Maroc, les cadets dirigés par Kamara Ibrahim se sont hissés au sommet de l’Afrique en terre chérifienne. Une Can des cadets, la première de l’histoire de la Côte d’Ivoire, la deuxième de toute son histoire qui ouvrit les portes du mondial des cadets à des gamins tombés en quart de finale. Une élimination loin d’avoir la même valeur que celle du Bafokeng.
 
Les “parents pauvres“ des Eléphants
 
Le succès des cadets, l’arbuste qui cache la forêt obscure d’un football sinistré. A la suite des Eléphants, vitrine du football national, les locaux furent éliminés du CHAN 2014. L’équipe nationale féminine U20 n’a pas connu meilleur sort lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 qui se jouera au Canada. Quant aux Eléphants du beach-soccer, ils ont tout simplement abandonné à leur sort lors du Mondial de Tahiti ont fait leur bagage après le premier tour. Ses “parents pauvres“ des sélections nationales de football espèrent plus de moyens en 2014 pour fleurir.
 
par Patrick GUITEY