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Omnisports- Football, Basket, Hand : L’opinion de Lobognon sur 3 fédérations

Football

Omnisports- Football, Basket, Hand : L’opinion de Lobognon sur 3 fédérations

30 December 2013 0
L’opinion de Lobognon sur 3 fédérations

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“Moi et Sidy, des amis“
 
« Le président de la fédération ivoirienne de football doit comprendre que le ministre, qui est son cadet, avec lequel il a des rapports d’amitié, de fraternité, ne doit pas être vu devant les médias comme son adversaire. Il faut que ce soit clair. Quand nous nous voyons hors médias, on est des amis. Subitement, quand il s’agit de prendre des positions devant la presse, le ministre devient son ennemi. Pourquoi ? (…) Je veux donner mon avis en tant qu’Ivoirien, supporter des Eléphants. (…) Et j’ai toujours dit au président de la fédération que l’équipe nationale de Côte d’Ivoire appartient à l’ensemble des Ivoiriens. Pas au président de la FIF. Maintenant, il veut me faire passer pour quelqu’un qui ne s’entend pas avec lui. Pour quelles raisons ? Je ne saurai l’expliquer. Et le premier responsable de l’équipe nationale de football, c’est l’Ivoirien responsable du ministère des Sports. Moi, en tant que ministre, je ne le dirai pas assez ! Le président m’a choisi parce qu’il me fait confiance. Tout journaliste qui connaît le président de la République peut devenir ministre des Sports, tout planteur peut aussi devenir ministre des Sports. On ne vous choisit pas parce que vous savez taper dans le ballon. On vous choisit parce qu’on attend quelque chose de vous. Je suis arrivé et je veux faire comprendre aux responsables fédéraux que mon ambition n’est pas pour les amener à ne pas commettre des erreurs. Si c’était une question de mal gouvernance, j’aurais sauté depuis longtemps du Gouvernement. Quel est le président de fédération qui peut prendre les Ivoiriens à témoin pour dire que le ministre des Sports a volé son argent ? Finalement, qu’est-ce qu’on reproche au ministre des Sports ? Qu’on me le dise ».
 
“La Fibb ne croyait pas en l’Afrobasket“
 
« Lorsque nous avons hérité de la charge ministérielle, nous avons reçu la fédération ivoirienne de basketball à qui nous avons confiée une mission. Faire gagner son équipe et la qualifier pour le Mondial. C’est ce que nous attendions de la fédération puisqu’elle avait la latitude d’organiser cette compétition avant notre arrivée. Mais la fédération qui avait pris des dispositions pour organiser la compétition, pour rechercher des financements auprès des privés, a failli à sa mission. Ce que la fédération ne veut pas dire aux Ivoiriens, c’est qu’elle n’a pas pu mobiliser les ressources. Lorsqu’à la dernière minute, le Gouvernement a donné sa caution pour financer cette compétition après les échecs de 2005 et 2011, il était important pour nous de relever le défi. Parce que nous pensons que l’Afrobasket allait permettre de justifier le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale. Ce sont les ressources qui ont fait changer d’avis et d’ambitions à la fédération qui voulait contrôler les ressources. Nous disons que c’est une question de transparence. La fédération ne croyait pas que la compétition pouvait avoir lieu. Elle s’est surprise de raconter sur les antennes de la Télévision nationale et je cite «il y a encore quelques semaines, nous ne savions pas que l’Afrobasket allait avoir lieu». L’Afrobasket a eu lieu parce que le ministère y a cru, l’Etat y a cru. Si l’Afrobasket n’avait pas eu lieu, on n’allait pas accuser la fédération, on allait plutôt accuser le ministère, donc l’Etat de Côte d’Ivoire. Pour une première fois, l’Etat s’est mobilisé, a mis les moyens ».
 
“Le CNO-CIV, le mal du handball“
 
« Nous avons plus de quarante-cinq fédérations sportives en Côte d’Ivoire. Si le handball a décidé de rester en crise, je pense qu’il faut accuser les acteurs de la discipline. Ici, je ne porterai pas de gants pour identifier le Comité national olympique et lui faire savoir qu’il a mal man?uvré. Le ministère en tant que tutelle des fédérations sportives dispose d’un arsenal réglementaire pour prendre des mesures spéciales. C’est ce que nous avons fait. Le Comité national olympique a voulu s’interposer comme le censeur qui doit censurer le ministère de tutelle. Nous avons laissé faire avec tout ce qui a suivi comme commentaires. Mais nous avons été clairs sur la question du handball en Côte d’Ivoire. Depuis plus de dix ans, pour ceux qui sont témoins de ce qui se passe, ce sont les mêmes acteurs qui se battent pour contrôler la fédération. Pourquoi ? Je dirai que c’est à cause de la parafiscalité. Et pourtant, il fallait voir autrement. Notre ‘’déformation’’ universitaire a fait qu’on a identifié le problème depuis le départ. Le départ, c’est la rupture entre deux générations. La génération des vrais amoureux du handball, ceux qui ont formé des générations entières qui ont régné parce qu’ils ont aimé la discipline et ceux qui sont venus au handball parce qu’ils estimaient qu’il y avait de l’argent à gagner. Depuis 1997, la Côte d’Ivoire n’a plus remporté le moindre trophée au niveau des Nations. Et ça n’a pas inquiété nos responsables ».
 
 
Source : Le Patriote

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