Mamadou Bagayoko, vous étiez annoncé en France et en Allemagne cet été mais vous êtes finalement resté en Slovaquie. Que s’est-il passé ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
C’est vrai que j’avais pas mal de propositions. Mais j’ai encore  un an et demi de contrat avec le Slovan. Ce n’est pas facile pour le club de me laisser partir surtout que je fais partie des cadres de l’équipe. Mais on verra avec mon agent ce qui se passera en hiver. Je continue cependant de donner le meilleur de moi sur le terrain pour faire avancer le club.
 
Justement pour faire avancer le club, vous êtes en avant pour un défenseur droit. Vous venez d’inscrire votre deuxième but de la saison. Comment expliquez-vous ce nouveau talent de buteur ?
 
(rire) C’est vrai que je deviens de plus en plus buteur et je dois avouer que ça fait du  bien de marquer. Surtout quand on gagne comme aujourd’hui (Ndlr : il a inscrit un but du gauche à la 28è face à Nitra (5-0) lors de la 10è journée du championnat jouée le mercredi 18 septembre). C’est juste qu’en plus de me projeter en avant je rode plus dans la surface, ce qui me permet d’avoir des occasions de but. C’est un peu comme Juan Pablo Sorin. Mais le plus important c’est de faire avancer le groupe et de prendre du plaisir.
 
Le Sénégal affronte la Côte d’Ivoire pour le dernier tour des éliminatoires de la Coupe du Monde 2014, votre pronostic ?
 
Evidemment que la Côte d’Ivoire ira en Coupe du Monde. Les Eléphants sont plus grands que les Lions de la Teranga. Nous avons des joueurs de qualité et d’expérience. C’est vrai qu’après, seule la vérité du terrain va compter. Mais la Côte d’Ivoire est forcément favorite surtout que nous les avons déjà battus.
 
Vous pensez être de la partie ?
 
J’aurai bien voulu apporter. En tout cas je suis prêt pour aider mon pays. Mais le choix revient au sélectionneur et je sais qu’avec les talents qu’il y a ce n’est pas facile. Moi j’attends de revivre 2008 (Ndlr : Il a participé aux JO 2008 avec la sélection espoir de Côte d’Ivoire).
 
 
Propos recueillis par Patrick GUITEY