Abdul Razak participera à la première CAN de sa jeune carrière. Mais à 20 ans, la propriété de Manchester City ne baigne pas dans l’euphorie. Comme son capitaine, l’enfant d’Adjamé prône la méfiance mais donne les ingrédients qui permettront d’avoir une soupe identique à celle de 1992. « Nous avons presque la même équipe, ce sera donc une question de concentration et de détermination », a-t-il conseillé depuis l’Afrique du Sud.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Mais il ne faudra pas refuser de porter son manteau de favori. Car les Eléphants n’auront pas le droit de fuir la responsabilité qui est la leur. Il faudra plutôt l’utiliser pour faire plier n’importe quel adversaire. « C'est vrai que nous sommes favoris. Quand vous avez ce statut, vous devez profiter de votre qualité et de votre expérience. Nous savons que nous devons faire mieux que l'an dernier quand nous avons perdu en finale ». A 20 ans Abdul Razak a déjà une bonne jugeote, en plus de son talent. La vérité sera pourtant celle du terrain.
 
 
Patrick GUITEY