« Aaahh Eléphants ! On vous a fait quoi ! » Dépit ! Frustration ! Colère ! Julie n’a pu s’empêcher d’extérioriser des sentiments mal contenus. Devant l’écran géant du restaurant-bar Le Baron où elle regardait le match avec des amis, cette jeune dame, comme beaucoup, ne s’attendait pas à pareille épilogue. Il faut dire qu’une fois encore, les Eléphants avaient réussi à raviver la flamme chez leurs nombreux fans.

Optimisme

«  On va gagner 2-0, c’est propre », « Un petit but, ça me va ! », «  Côte d’Ivoire 4, Grèce 1 », les pronostics étaient des plus rassurants au palais des Sports de Treichville à Abidjan, autre lieu de retransmission de match. Lorsque Samaris, rentré en cours de jeu, crucifie Copa Barry à la 42è mn, la salle est médusée. Quelques supporters quittent la salle pour s’en aller déverser leur bile hors du palais. L’entraineur Sabri Lamouchi est traité de tous les noms d’oiseau. La tension est vive.

Enorme déception

Lorsque Bony Wilfried, bien servi par Gervinho, le meilleur éléphant de cette coupe du monde de l’avis de nombreux supporters, pour le but égalisateur (75’), l’espace baron de Port Bouet explose. On se congratule. La qualification est dans la poche. Que nenni ! Penalty pour la Grèce. Les supporters sont atterrés. Les plus optimistes espèrent le mirale : « Copa va faire quelque chose » entend-on dire ça et là. "On en a marre" retorque d'autre! La suite, on la connait. Les Eléphants chutent une fois de plus dans un match à fort enjeu. De quoi rappeler les nombreux déboires en Coupe d’Afrique des Nations.Misère!