L’un des finalistes de la Coupe du Monde 2010 sera connu mardi soir à l’issue de la demi-finale inédite entre l’Uruguay et les Pays Bas au stade du Cap, à partir de 18h 30 GMT.
Les Néerlandais, à la conquête de leur premier trophée après les échecs en finale en 1974 et en 1978 sont favoris face aux Uruguayens, doubles vainqueur de Coupe du Monde (1930 et 1950), mais qui atteignent le carré d’as pour la première fois depuis 1970.
Les Pays Bas sont dans une dynamique de victoire depuis le début de la compétition en Afrique du Sud, avec cinq matches sans défaite, et notamment face au Brésil, éliminé (2-1) en quart de finale.
Si les Oranje peuvent compter sur les individualités du trio magique Arjen Robben, Wesley Sneijder et Van Persie, la Celeste, elle, est handicapée par les absences du milieu de terrain Nicolas Lodeiro, blessé, et de l'attaquant Luis Suarez, suspendu après son exclusion en quart de finale face au Ghana (1-1, 4-2 après t.a.b.) pour avoir repoussé un ballon de la main sur sa ligne de but.
La lourde tâche de qualifier l’Uruguay repose désormais sur l'attaquant Diego Forlan, auteur de trois buts et très brillant depuis le début du Mondial. « C’est une grande équipe, composée de footballeurs extrêmement talentueux, en particulier devant. Mais, ils sont aussi très solides derrière. Ils sont tous très forts balle au pied, ce qui complique encore plus la donne », reconnait modestement Forlan,  parlant de l’adversaire de la demi-finale.
« Ça va être un match extrêmement compliqué. C'est pourquoi je répète à mes joueurs de ne pas tomber dans l'euphorie. Je leur dis toujours de ne pas s'emballer, car il y a toujours un autre match derrière. Je le répète sans arrêt à mes joueurs : l'Uruguay n'est pas là par hasard et nous, nous ne sommes pas arrivés au bout », prévient pour sa part le sélectionneur des hollandais, Bert Van Marwijk,
L'autre demi-finale opposera l'Allemagne à l'Espagne mercredi à Durban.
Alexis KOUAHIO