Thierry Doubaï comment allez-vous ?Ça va très bien merci. Le championnat suisse reprend ce week-end (face à Bellinzone), et j’ai hâte de reprendre après deux mois de trêve.
 
Vous avez été formé en Côte d’Ivoire avant de débarquer en Suisse, pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?J’ai été formé à l’Athlétic Adjamé et j’ai commencé à me faire remarquer au pays. Et c’est comme ça que j’ai été sélectionné avec l’équipe espoir avec laquelle j’ai participé au tournoi de Toulon en 2007. Et c’est là-bas que j’ai convaincu les Young Boys de me recruter. Et j’entame aujourd’hui ma quatrième saison au club.
 
Certains disent de vous que vous êtes une sorte de Michael Essien en moins agressif, mais avec une meilleure vision du jeu. Êtes-vous d’accord avec cela ?Oui, mais je suis encore loin d’avoir son niveau ! Bien sûr, comme lui, je suis un milieu défensif qui aime bien se projeter vers l’avant. Mais je suis un peu moins agressif sur le terrain et je pense que j’ai une meilleure vision du jeu. En Suisse, on dit de moi que c’est ma qualité de passe et ma vision de jeu qui font la différence et les statistiques plaident en ma faveur au niveau du nombre de passes réussies.
 
Vous évoluez en Suisse depuis quatre ans, vous avez été confronté au très haut niveau et vous avez particulièrement brillé en Ligue Europa avec les Young Boys. Cela vous donne-t-il envie de franchir un palier en juin prochain ?Oui, c’est sûr que ça donne envie d’aller plus haut et de découvrir un nouveau championnat. Bien sûr que j’y pense, même si aujourd’hui je suis vraiment très bien à Berne.
 
D’ailleurs, il se murmure que l’OL, l’OM et Bordeaux songent à vous pour la saison prochaine. La Ligue 1 est généralement considérée comme un tremplin idéal avant de rejoindre l’élite du football européen. Rejoindre l’un de ces trois clubs figure-t-il dans votre plan de carrière ?C’est vrai que la Ligue 1 pourrait être un tremplin idéal pour moi. Je suis le championnat régulièrement et il y a plusieurs équipes qui pratiquent du beau jeu. La manière dont évolue l’équipe sur le terrain est quelque chose qui est très important pour moi. Je n’ai pas forcément de préférence au niveau du club, mais des clubs tels que l’OL, l’OM et Bordeaux ne me laissent pas indifférent. Mais il y a aussi des clubs italiens qui sont intéressés.
 
Vous comptez une sélection en équipe nationale. Avez-vous été récemment contacté par le sélectionneur ?Il s’agit d’un objectif important pour moi, jouer pour le pays, c’est ce qu’il y a de plus beau. J’ai eu quelques contacts avec le sélectionneur. Pour revenir en sélection, il faut que je sois bon avec mon club et peut-être évoluer dans un championnat plus relevé.
 
Avant de songer à partir, il faut bien évidemment terminer la saison avec les Young Boys. Quels sont vos objectifs avec votre club pour la fin de saison ?Je souhaite finir le plus haut possible en championnat avec les Young Boys (ndlr : le club est actuellement 5e du championnat à 8 pts du leader Lucerne). J’attends avec impatience la rencontre face au Zenith (en 1/16e de finale de la Ligue Europa), je crois que nous avons toutes les qualités pour nous y imposer. C’est pourquoi je me concentre à 100% sur le jeu et mon agent gère tous les autres aspects de ma carrière.                                                                                                                                      Source  footmercato.net