Le capitaine des Lions Indomptables du Cameroun revient sur la défaite face aux Pharaons d’Egypte et pense que le Cameroun a le potentiel pour continuer la compétition.
Comment expliquer votre défaite face à l’Egypte ?Je pense comme tout le monde que ça arrive. Vous savez, aujourd’hui tout peut arriver. Les équipes ne sont plus les mêmes et le football aujourd’hui n’est pas celui d’hier. Nous avons une bonne équipe mais il y a des moments comme ça où il faut se remettre en question et pouvoir revenir sur les rails.
Depuis un bon bout de temps, on a l’impression que tout ne va pas bien au sein des Lions. Qu’est ce qui se passe au sein de l’équipe nationale du Cameroun?C’est bien que nous avons eu un faux pas. Je crois qu’en première mi temps, nous n’avons pas été bons. En seconde période, nous avons montré ce que dont nous sommes capables. On pouvait faire mieux mais c’est juste que nous étions mal positionnés et le haut niveau ne pardonne pas. En tout cas, nous restons positifs et nous avons encore deux matches à jouer et je pense que nous avons encore notre destin en main.
En 1984 vous avez commencé par une défaite face à l’Egypte et vous avez quand même fini par remporter le titre. Pense­z vous pouvoir rééditer cette performance ? Mais écoutez, le Cameroun c’est le Cameroun. Nous réagissons lorsque nous sommes en difficulté et nous avons cette capacité intrinsèque. Il est hors de question que nous ne soyons pas au second tour. Ce n’est pas possible et nous nous refusons à envisager cette opportunité. Notre CAN commence en réalité samedi face à la Zambie.
Depuis votre défaite face à l’Egypte, l’on vous voit aux séances d’entraînement en train de discuter avec le coach, peut on savoir ce sur quoi vous insistez ?Nous avons insisté sur le collectif. Il fallait se dire certaines vérités qui ne pouvaient pas être dites en public. Il y a de petites remarques qu’il fallait faire et c’est pour la bonne cause. Le plus important est que toute l’équipe regarde dans la même direction. Rien n’est encore perdu et tout est encore possible. C’est le moment pour nous de réagir. Nous ne pouvons pas accepter l’idée d’arrêter la compétition à mi chemin.
Depuis un certain nombre d’années, on observe une certaine dégradation du football Camerounais. Vous n’étiez pas à la coupe du monde en 2006 et vous vous êtes faits éliminer en ¼ de finale des deux dernières éditions de la CAN. Est-ce à dire que les Lions Indomptables n’ont plus de valeur ?Les Lions sont toujours là. Ce n’est pas parce que nous n’étions pas à la Coupe du monde que notre valeur est en baisse. Nous sommes en plein chantier. Les Lions Indomptables sont à quasiment 70% en phase de renouvellement de l’effectif et je peux vous assurer que tout ira bien. Nous savons que nous sommes en difficulté mais tout le monde doit comprendre que dans chaque équipe il y a une fin de cycle et savoir que le Cameroun a le potentiel pour se remettre rapidement sur les rails.
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