Ayant pris samedi dernier, une part active à l’Assemblée Générale Ordinaire (AGO) de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), le président de l’Africa Sports d’Abidjan, n’a pas caché sa satisfaction à la fin du conclave. Il s’est dit heureux d’avoir participé à cette rencontre, importante selon lui, pour les responsables de clubs. Kuyo Téa Narcisse pense qu’il faut faire bloc derrière la fédération, surtout à la veille des échéances capitales pour de la sélection nationale, afin de lui permettre d’atteindre ses objectifs.
 
Que retenez vous de cette AGO, à la quelle vous avez participé effectivement
Je suis heureux d’avoir participé à cette assemblée générale, qui un organe important de la FIF. Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, il faut qu’aujourd’hui nous prônions l’union sacrée autour de la fédération, donc au tour du football. Le football ivoirien est dans une période charnière de son développement, avec des échéances importantes que sont les Jeux Olympiques 2008, le Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2009), la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et le Mondial 2010. Il est donc important que les sportifs et les fils de ce pays, les journalistes y compris, face l’union sacrée autour des actions fédérales, pour que les objectifs que la FIF et la Côte d’Ivoire se sont fixés soient atteints. Pour le bonheur du football ivoirien. Il faut que l’on retienne cela, afin de taire définitivement les querelles inutiles.
Depuis que le président Anouma est la tête de la FIF, la Côte d’Ivoire a certes participé à la coupe du monde 2006, aux deux dernières CAN (2006 et 2008) et est qualifiée pour les JO-2008, mais elle n’a remporté aucun trophée. Quelle appréciation faite vous de ce bilan, à mi-parcours ?
Vous savez, c’est comme ça la compétition. Dans un championnat par exemple, on peut perdre des matches un jour et en gagner un autre jour. Mais, ce n’est pas pour autant que c’est la fin du monde. Anouma a un mandat de quatre ans encore. Son mandat n’est pas encore fini pour faire le bilan. C’est à la fin que l’histoire le jugera. Ce n’est même pas nous les clubs qui allons le faire. Nous avons eu l’opportunité de disputer la finale de la CAN 2006, de participer pour la première fois à une phase finale de la coupe du monde (en 2006) et de nous qualifier pour les Jeux Olympiques de Pékin. A mon avis c’est déjà de bons résultats. C’est vrai qu’on souhaite toujours avoir le meilleur résultat possible, mais la vie ne donne pas toujours ce que l’on veut. Je crois donc qu’il faut pour le moment se contenter de ces résultats et attendre la fin du mandat de Jacques pour faire si possible le point.
Les clubs légalement constitués sont au nombre de quatre (4) seulement sur environ une centaine déclaré. Quel commentaire ?
C’est bien que le président Anouma ait fait la remarque. Mais, je pense qu’elle vise à amener les clubs à mieux s’organiser. Car si les clubs sont mieux organisés, cela va se répercuter positivement sur le football ivoirien. Je crois que ce message a été bien entendu. Et que les clubs vont vite régulariser leur situation.
Le président a également annoncé de nombreuses innovations.
Oui, c’est bien d’innover. C’est le rôle de la FIF d’apporter des innovations pour le développement de notre football. Je suis heureux qu’il y ait des innovations. Nous apprécions cette initiative. Nous allons contribuer à l’effectivité de ces innovations.
Qu’attendez-vous du nouvel entraineur de la Côte d’Ivoire, Vahid ? Pensez vous qu’il est le coach qu’il faut aujourd’hui aux Eléphants ?
On attend toujours d’un entraineur de bons résultats. Je crois que quand on choisit un entraineur pour la Côte d’Ivoire, qui est aujourd’hui, l’une des meilleure équipe au monde, c’est de nous apporter le meilleur résultat qui existe. Nous espérons que Vahid sera à la hauteur des attentes des ivoiriens. Nous le soutiendrons pour qu’il réussisse.
Réalisée par Alexis KOUAHIO