<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Ismaël N’Diaye et ses coéquipiers contrairement à l’opinion générale croyaient fermement en leur chance de détrôner  les Palancas Negras d’Angola. Un objectif secret pas atteint qui n’entame rien en la satisfaction du capitaine des Eléphants fier de revenir au pays avec la médaille d’Argent mais surtout un ticket pour le premier mondial de l’histoire du basket ivoirien.
 
Ismaël N’Diaye, en tant que capitaine de la sélection ivoirienne comment appréciez-vous le parcours des Eléphants à l’Afrobasket 2009 ?
 
La compétition a été très difficile. C’est vrai que nous ne partions pas favoris mais nous, on avait à cœur de ramener la coupe en Côte d’Ivoire. Malheureusement ça n’a pas été le cas. Nous sommes pourtant satisfaits d’avoir pu nous qualifier pour la prochaine coupe du monde qui se jouera en 2010 en Turquie.
 
Comment expliquez-vous ce départ difficile lors des huitièmes de finale ?
 
C’est vrai que le départ était assez difficile. Mais les joueurs et tout le staff se sont ressaisis. Et je dois dire que nous nous sommes serrés les coudes.  C’est cette solidarité qui nous a permis d’atteindre la finale.
 
Pas attendus à cette compétition, à quel moment vous avez cru que vous pouviez aller jusqu’au bout ?
 
Lorsque nous avons débuté les stages nous avons cru en nos chances. C’est vrai que nous étions seuls. Mais nous y avons cru. Et c’est cette confiance en nos potentiels qui nous a amené là où nous sommes.
 
Avez-vous des regrets quand on sait que vous avez fait jeu égal et souvent dominé l’équipe angolaise ?
 
C’est vrai qu’après la dernière rencontre face à l’Angola il y a toujours des regrets. Parce que quelque part en nous, nous voulions gagner. Malheureusement nous n’avons pas su gérer les dernières minutes du match et cela nous a coûté cher.
 
Après l’Afrobasket 2009, c’est le mondial 2010, le premier dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. Vous avez déjà  des objectifs ?
 
Nous sommes qualifiés pour la coupe du monde c’est vrai mais il faut d’abord savourer cette performance inattendue en coupe d’Afrique et puis se mettre au travail pour préparer dans les meilleures conditions le mondial auquel la Côte d’Ivoire n’a jamais participé. Des objectifs, nous n’avons pas pour l’instant. On attend que les poules se fassent. A partir de là, les objectifs se fixeront.
 
Propos recueillis par Patrick GUITEY