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Dié Serges: Je vise plus haut

Football

Dié Serges: Je vise plus haut

30 June 2008 0
Dié Serges: Je vise plus haut

A 31 ans, Dié Serges reste toujours compétitif. Après une saison honorable à l’AC Ajaccio, le gaucher ivoirien souhaite découvrir de nouvelles sensations dans un club beaucoup plus huppé. Aussi, n’a- t- il pas encore tiré un trait sur l’équipe nationale.
Dié Serges, on a été surpris la saison dernière de vous voir revenir en France, notamment en Ligue 2 à Ajaccio…
La décision que j’avais prise était d’abord d’ordre familial. J’avais en fait bouclé mes deux années de contrat en Turquie. J’ai alors décidé de me rapprocher de ma famille qui se trouve en France. J’ai atterri à Ajaccio sur l’appel de Gernot Rohr qui est mon ancien coach de Nice. J’ai gardé de très bons rapports avec lui. Alors, je n’ai pas hésité à le suivre à Ajaccio.
Et quelle appréciation faite- vous de votre expérience ajaccienne ?
Je peux vous dire que ça été une bonne saison dans l’ensemble. On a pu accomplir l’objectif que c’était fixé le club ; c’est- à- dire le maintien en Ligue 2. Mieux, on a terminé huitième. Un rang auquel les dirigeants ne s’attendaient forcément pas. Le seul hic, reste le décès de notre président. Cela m’a attristé car j’avais de formidables rapports avec lui. Nous avons réussis à honorer sa mémoire en terminant la saison en beauté. Globalement, cela s’est très bien passé pour moi. Je suis satisfait de ma saison à Ajaccio.
Allez- vous honorer une deuxième saison en Corse ?
Ma volonté première est d’évoluer dans un club beaucoup plus huppé. Je veux quitter Ajaccio où je me suis retrouvé quelque peu par la force des choses. Sinon, mon objectif, en quittant la Turquie, était d’évoluer en Espagne. Mais, mon statut d’extracommunautaire n’a pas facilité les choses. A trois jours du terme du mercato, je n’avais toujours pas trouvé un point de chute. Alors, quand l’offre d’Ajaccio s’est présentée, j’ai accepté. Mais je me mets tout cela sur le compte de la volonté de Dieu. Et cette volonté, je la respecte. J’avais signé un an à Ajaccio, donc, je souhaite à présent évoluer dans un club beaucoup plus prestigieux.
Pour partir, il faut avoir des propositions. Avez- vous des contacts sérieux ?
Pas vraiment. Mais, il existe quand même des contacts avec certains clubs. Il y a eu des premières approches. Vous savez, au mercato, le choses évoluent lentement, et après, elle ses décantent. Je ne m’alarme pas. Ces trois dernières années, j’ai placé mes choix en avant. Ce qui est très rare. Dans ce milieu, le choix du joueur compte souvent très peu. Il y a beaucoup de paramètres qui rentrent en ligne de compte. Mais je ne suis pas pressé. Je suis confiant. Il y a un an, je ne pensais pas du tout évoluer à Ajaccio et cela est arrivé. J’attends donc. La volonté de Dieu sera la mienne.
Vous aviez- été l’un des pions essentiels de l’équipe nationale. Rêvez- vous toujours d’enfiler la tunique nationale ?
Bien sûr que oui. C’est le souhait de tout footballeur professionnel ambitieux. Jouer pour son pays est la jouissance suprême. C’est toujours une fierté de porter la tunique nationale. Moi, en tut cas, je reste à la disposition de l’équipe nationale. Je suis disposé à la servir si on me fait appel.
Que pensez- vous du nouvel entraîneur des Eléphants Vahid Halilhodzic que vous connaissez personnellement ?
C’est vrai. On sait connu en France. Quand il entraînait le Paris Saint 6germain, moi je jouais à Nice. Ensuite, on s’est retrouvé en Turquie où il dirigeait Trabzonspor. Quand il est allé à Al Ittihad, j’ai failli le suivre car il me voulait.  Mais, cela ne s’est pas fait. Il connaît parfaitement mes qualités et je suis tout disposé à travailler avec lui.
Puisque vus le connaissez aussi bien, que pensez- vous de sa méthode de travail ?
C’est quelqu’un qui a un caractère très fort. C’est un technicien qui ne transige pas sur ses convictions. Il a ses principes sur lesquels il faut s’aligner. Je pense honnêtement qu’il peut mettre de l’ordre au niveau des Eléphants. C’est un technicien de cette trempe qu’il faut justement à notre équipe nationale. Avec lui, on peut glaner beaucoup de lauriers.
A 31 ans, ne pensez- vous pas à la retraite ? Combien de temps il vous reste encore dans le football de haut niveau ?
Tout footballeur pense forcément à la retraite. Moi, tant que Dieu me donnera la force, je continuerai de jouer au football. C’est vrai que je vais vers la sortie, vers la fin mais, tout dépendra de la volonté de du bon Dieu.
A quel but répondent vos engagements pour les œuvres sociales ?
Mais Dieu demande de donner si on a les moyens à ceux qui ont besoin de l’aide. Mes engagements sociaux sont une manière pour moi de préparer l’après football. Je fais profiter au autres mes relations.
Vous avez à votre nom une Fondation, vous posez beaucoup d’actes envers les démunis, est- ce à dire que Dié Serges serait plein aux as ?
Non pas du tout. Je rends gloire à Dieu pur la grâce qu’il m’a faite. Et moi, en retour, j’essaie de soulager un tant soit peu les nécessiteux. J’essaie de faire jouer simplement mes relations. Etre riche n’est pas le seul fait de posséder des milliards. Je suis riche du cœur tout simplement. C’est tout cela qui me permet de poser tous ces actes.
Avez- vous un appel à lancer aux autres footballeurs qui comme vous, peuvent beaucoup faire pour les démunis ?
Je ferai de mon effort pour leur parler de ma vision des choses, de la vie. Nous, footballeurs, avons réellement des privilèges qu’on peut mettre à profit pour aider les démunis. Je me propose d’ailleurs d’être leur porte parole auprès de certains partenaires s’ils le veulent. Car, il faut qu’on s’unisse pour réaliser de bonnes œuvres en faveur des plus nécessiteux.
Joachim Tiégna
 
 
 
 
 

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