Koné Ibrahim, comment expliquez-vous votre élimination des JO 2012 ? Que s’est-il passé au Maroc ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
C’est une grosse déception pour nous et le peuple ivoirien. Nous n’avions pas le droit de décevoir à ce point les Ivoiriens qui nous attendaient aux Jeux Olympiques de Londres. Maintenant c’est le football et il faut accepter le résultat du terrain.
 
Ne pensez-vous pas que la préparation à double vitesse que vous avez connue est l’une des raisons de votre échec ?
 
Au départ c’est vrai il y a eu une préparation en dents de scie. Après, nous savions que rien ne serai donné surtout que le tournoi ne se déroulait pas à une date Fifa. Mais sur le terrain, c’est l’équipe qui a manqué de présence, c’est notre faute, nous avons manqué notre mission et nous devons nous en prendre qu’à nous-mêmes.
 
Après votre dernière compétition avec les Olympiques vous pensez vous établir à présent avec la sélection A…
 
Comme tout professionnel, l’ambition c’est de faire un maximum de matchs avec sa sélection nationale. Ce sont des moments très importants dans la vie d’un footballeur. C’est vrai que cela fait un bon moment que je frappe à la porte. J’entre et je sors quelque peu. J’entends seulement y gagner ma place si le sélectionneur m’offre ma chance. En tout cas, j’attends mon heure et si l’occasion m’est donnée je n’hésiterai pas à montrer de quoi je suis capable.
 
Chez les Eléphants,  il y a encore des places à prendre pour la Can 2012. Ne pensez-vous pas que ce soit votre heure à présent ?
 
C’est vrai qu’au niveau des gardiens de buts, il y a de la place pour s’imposer en sélection nationale. Mais moi j’attends mon heure. C’est vrai que je suis présélectionné, maintenant je suis patient et je suis à l’écoute. Cette Can 2012, tout les professionnels veulent la jouer et je ne suis pas différents d’eux. Que ça soit Copa ou un autre gardien je ne m’en préoccupe pas, je travaille dur et j’attends que je sois sélectionné.
 
L’absence de plusieurs ténors à la Can 2012 ouvre-t-elle le chemin du trophée aux Eléphants ?  
 
Ce sera des matchs de football et pas autre chose. C’est vrai qu’il n’y aura pas certains ténors mais il n’y a plus de petites équipes en Afrique. Et je suis placé pour vous le dire. Il faudra jouer les matchs à fond comme des finales. Nous avons déjà la pression il ne faut pas nous en mettre encore plus. Je demande juste aux journalistes et aux supporters de soutenir les Eléphants qui sont conscients de la tâche qui les attend.
 
A Boulogne-sur-Mer depuis quatre saisons, n’avez-vous pas des envies d’ailleurs surtout que nous sommes plein mercato hivernal ?
 
C’est vrai que ça me fait quatre saisons à Boulogne et je m’y sens très bien. Je continue de travailler dur pour garder ma place. Maintenant tout joueur espère gravir des échelons pour connaître un plus haut niveau que là où il est.
 
Vous avez des contacts ?
 
C’est privé (rire).
 
Réalisée par Patrick GUITEY