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CAN 2010- Vahid Halilhodzic (Sélectionneur Eléphants) : «J’assume…»

Football, CAN

CAN 2010- Vahid Halilhodzic (Sélectionneur Eléphants) : «J’assume…»

27 January 2010 0
CAN 2010- Vahid Halilhodzic (Sélectionneur Eléphants) : «J’assume…»

Vous étiez favoris pour ce match face à l’Algérie. Au final, vous le perdez et vous êtes élimines de la compétition au stade des quarts de finale. Comment expliquez-vous cette performance ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Ce type de match, il faut bien l’analyser. Nous n’avons pas fait un bon match. J’ai vu beaucoup de joueurs fatigués, chose que je m’explique difficilement. L’aspect psychologique a-t-il joué ? Quand vous menez 2-1 à une minute de la fin du match, une grande équipe ne peut pas se  permettre de concéder l’égalisation. A la fin, c’est l’Algérie qui s’est qualifiée. Elle mérite sa victoire. Elle a été entreprenante que nous. Elle en voulait plus que nous. On avait la possibilité de plier le match, on ne l’a pas fait. C’est une énorme déception. On est tous profondément touchés, moi en premier. Il y a beaucoup de choses à analyser. Par exemple, on s’arrête de jouer après 30 minutes de jeu. Est-ce l’aspect psychologique ? Est-ce la fatigue ? Est-ce le fait de n’avoir pas joué pendant 08 jours ?
Personnellement, étiez-vous vraiment convaincu de remporter cette CAN ?
Dans le football, il n’y a pas de certitudes. On ne peut pas promettre un titre continental comme ça. Je suis conscient du travail que j’ai fait. J’ai toujours été mesuré. On avait de l’ambition et la détermination. Mais, les paroles  sont une chose, la réalité du terrain est une autre. Tout le monde nous voyait vainqueurs avant même qu’on ne commence à jouer. Est-ce que cela a influencé les joueurs ? Il faut pouvoir aussi faire l’analyse à ce niveau. Ce n’est pas la première fois que la Côte d’Ivoire tombe de cette façon. A quoi cela est dû ? Il faut vraiment analyser. Mais, chacun doit prendre ses responsabilités et moi en premier.
Qu’est-ce qui manque à votre équipe pour devenir une grande équipe ?
Vous savez, quand on a marqué le deuxième but, je pensais que c’était fini. Quand on n’est pas capable de tenir un résultat deux minutes, c’est inacceptable. A mon avis, ce n’est pas un problème physique. Quand  il reste deux minutes à jouer et qu’on mène, tout le monde défend. On a réussi à le faire à dix face au Ghana. Mais pourquoi ça n’a pas marché contre l’Algérie ? Est-ce que l’aspect psychologique était si présent qu’ils ont cédé à la pression ? C’est dommage et regrettable.
Comment expliquez-vous le manque de fraîcheur physique de vos poulains ? La longue pause après le match contre le Ghana a-t-elle eu un effet néfaste ?
Je savais qu’il fallait gérer cette période pour garder la forme de compétition mais il n’y avait aucune possibilité d’organiser un match amical. On a pourtant beaucoup travaillé à l’entraînement. Malheureusement, j’ai vu beaucoup de joueurs fatigués face à l’Algérie, surtout dans le secteur défensif. Certains voulaient même sortir. Je ne sais pas ce qui s’est vraiment passé chez mes joueurs.
Ne pensez-vous pas que vous auriez pu faire quelque chose pour gérer les dernières minutes et empêcher l’égalisation ?
Quand nous avons marqué notre deuxième but, je voulais faire entrer un défenseur pour casser le rythme. Pendant que je préparais le changement, ils ont égalisé.  Le temps qui s’est écoulé n’a même pas fait une minute. On n’en a même pas eu l’occasion. Le premier ballon sur le côté a amené immédiatement l’égalisation.
Vous sentez-vous responsable de cette élimination ?
Quand on est entraîneur, on est toujours responsable dans ce genre de situation. Il faut assumer.
Vous êtes l’un des entraîneurs en Afrique qui a été invaincu longtemps (20 mois). Vous attendez-vous à un retour mouvementé en Côte d’Ivoire après cette déconvenue alors que vous étiez favoris ? Pensez-vous qu’on demandera votre tête ?
Jeudi soir, avant le match, j’avais prévenu mes joueurs. Je leur ai dit qu’il fallait faire attention parce que l’équipe algérienne pouvait nous faire  mal, qu’elle n’avait  rien à perdre et qu’il fallait sérieusement se préparer. Je pense que mes joueurs n’ont pas pu assumer le poids de l’étiquette de favoris qu’on leur collait avant ce match. Elle a craqué psychologiquement. Pour ce qui est de mon avenir, je ne me pose pas la question. Je suis venu en Côte d’Ivoire pour un projet, pour la CAN et la Coupe du monde. Jusque-là, tout allait bien, on ne perdait pas de match. Mais, après cette défaite qui nous fait très mal, je comprends qu’on m’accuse en premier. Mais j’ai tout mis en œuvre pour qu’on remporte ce match. La préparation a été bonne. On a bien joué le coup et on gâche tous nos efforts à deux minutes de la fin du temps réglementaire alors qu’on menait 2 -1. On n’a pas été capable de garder ce résultat. C’est dommage.
Maintenez-vous toujours que vous ne démissionnerez pas en cas d’échec ? Et comment expliquez que votre défense ait été aussi poreuse alors que vous aviez identifiez les coups de pied arrêtés comme un des points forts de l’Algérie ?
C’est toutes ces questions que je me pose. A chaque corner, ils gagnaient tous les duels. Je pense que ce n’est pas une question de qualité individuelle, c’est un problème mental. On savait parfaitement bien qu’ils allaient jouer de longues balles. Le N°13 (Matmour) et le N°9 (Guezzal) ont parcouru de nombreux kilomètres. Ils ont beaucoup usé notre défense. Je n’ai toujours pas toutes les réponses. On savait parfaitement bien comment il fallait prendre cette équipe d’Algérie. On avait la victoire à une minute de la fin. Quand on mène à cet instant du match, on ne peut pas se permettre de concéder un but de cette façon. L’entraîneur est toujours fautif, mais lui aussi a besoin d’explications.
Que pouvez-vous dire à tout ce monde qui a supporté votre équipe aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à Cabinda ?
Je suis vraiment déçu parce qu’en Côte d’Ivoire, les gens sont passionnés de leur équipe nationale. J’ai honte vis-à-vis de ces supporters qui ont cru en nous. On avait même le soutien du public local. Dans ces conditions, on ne peut pas se permettre de rater un match de cette façon. On pouvait montrer autre chose. Je remercie tout le public qui nous a soutenus.
 
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