Bonaventure Kalou "Ça commençait à me manquer"
Bonaventure Kalou "Ça commençait à me manquer"
Qu’est-ce qui a motivé votre choix ?
J’ai mis un terme à ma carrière pro en début d’année car je n’avais pas de club. Cela faisait un an et demi que je n’avais pas touché un ballon. Ça commençait à me manquer. La seule chose qui compte est de pouvoir jouer entre potes et m’amuser. C’est aussi simple que cela.Pourquoi Combs ?
Oh, c’est très simple. Mon meilleur ami joue ici. Il s’appelle Abdoulaye Soumahoro. C’est mon copain d’enfance avec qui j’ai joué à l’Asec Abidjan et en équipe juniors de la Côte d’Ivoire. Cela fait longtemps qu’il me demandait si je ne voulais pas rejouer. Il m’a dit : « Pourquoi tu ne viendrais pas à Combs jouer avec moi? » J’ai réfléchi et j’ai dit OK.Allez-vous signer ici ?
Oui. Je dois repasser pour signer les papiers. Je le ferai dans une quinzaine de jours. Cela dépendra de mon emploi du temps. Je dois d’abord retourner à Abidjan.Que faites-vous ?
Je suis agent de joueurs. Je m’occupe de mon frère, Salomon (NDLR : Chelsea, en L1 anglaise). J’ai aussi d’autres joueurs en Côte d’Ivoire. J’ai du mal à trouver du temps et pour jouer, un club comme Combs, c’est exactement ce que je cherchais.Comment vous sentez-vous après votre premier entraînement ?
Ça va. Mais c’était un peu dur. Il faut que je perde du poids, 10 kg environ. Jusqu’à maintenant, je m’entraînais tout seul. J’allais courir en forêt.Pas trop fatigué ?
Si, un peu. Mais c’est normal. Je pensais tenir trente-cinq minutes, pas plus. Finalement, j’ai joué plus de soixante minutes. Mes jambes sont encore là.Vous n’avez pas peur de jouer à un niveau aussi bas...
Pas du tout. Je sais que cela n’a rien à voir avec ce que j’ai pu connaître dans ma carrière. Mais je le répète, le plus important pour moi, c’est de m’amuser avec des potes dans une bonne ambiance. Je suis ici pour prendre du plaisir.Vous auriez pu jouer plus haut, en CFA par exemple...
Peut-être, mais je n’ai même pas cherché à le faire. Jouer en CFA ou en Excellence, c’est la même chose. J’avais envie de rejouer avec Boudi (le surnom d’Abdoulaye Soumahoro). Le foot, c’est toute ma vie. Il m’a tellement manqué ces derniers mois. Je suis heureux de retrouver un vestiaire, des partenaires. Peu importe à quel niveau.Etes-vous surpris par l’accueil que vous avez reçu à votre arrivée ?
Cela m’a énormément touché. Je suis heureux de pouvoir faire plaisir aux gens. J’ai senti une incroyable excitation autour de ma venue. Si cela peut aider Combs, c’est tant mieux.Connaissez-vous Combs-la-Ville ?
(Il sourit.) Non, absolument pas. Je n’en avais jamais entendu parler. Je vais pouvoir découvrir la ville maintenant.
Source: Le Parisien
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