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Afrobasket Libye 2009- Ranoald Dessarzin : «On ne s’attendait à rien»

Basketball

Afrobasket Libye 2009- Ranoald Dessarzin : «On ne s’attendait à rien»

17 August 2009 0
Afrobasket Libye 2009- Ranoald Dessarzin : «On ne s’attendait à rien»

La 25ème édition de la coupe d’Afrique des nations de Basket Ball à pris fin le samedi 15 août dernier. Cet Afrobasket 2009 a été remporté par la formation angolaise face aux Eléphants ivoiriens (82-72). L’entraîneur Randoald Dessarzin fait le bilan de son équipe et jette un regard sur le futur de la sélection  ivoirienne. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
 
Quel bilan  faites vous de cet AfroBasket 2009 ?
 
Vous me tendez le micro après la défaite contre l’Angola, c’est toujours un goût amer qui reste dans la bouche. En même temps il faut rester réaliste. La performance que ce groupe a réalisée est quelque chose d’exceptionnel. Toute une nation peut être fière des ces garçons, comme eux se sont montrés très fières d’être Ivoiriens en portant haut et fort les couleurs et les sons de la Côte d’ivoire. 
 
Vous commencez  la compétition timidement, et vous la terminée fort. Qu’est ce qui explique cela ?
 
On a présenté une ambition aux joueurs et ils ont adhéré. Je pense que se sont eux qui ont apporté l’énergie nécessaire à porter cette ambition encore à un étage de plus. Le secret, c’est un bon travail d’équipe en un temps record, parce que les conditions n’ont pas été faciles. On ne jouait pas dans la même catégorie face aux angolais, nigérians. Je viens d’échanger avec les Tunisiens, les Egyptiens, ils ont fait trois mois de préparation commune avec 12 joueurs. Et nous, on est loin de là, donc cela voudra dire que nos joueurs ont d’autres valeurs  et que si on se donne les moyens structurels, infrastructures et  logistiques, ce groupe peut encore porter très loin la barrière ivoirienne.
 
 
 
En venant à cette compétition, espériez-vous être vice champion d’Afrique ?
 
On ne s’attendait à rien. Vous savez, j’ai une philosophie qui parait simpliste, c’est : demain un autre jour et n’ayons aucun regret quand on se met à l’horizontal le soir, qu’on croise les doigts derrière la tête pour faire le bilan d’une journée. Il y a certainement  des choses à  perfectionner, cette équipe est d’énormes ressources. Que tout le monde puisse le soir se dire j’ai fais mon travail. Et je pense qu’à ce niveau, ce groupe est  irréprochable, je pense  que c’est une explication à ce collectif qui est devenu meilleur des meilleurs  au fur et à mesure de la compétition.
 
Qu’est ce qui a  manqué aux Eléphants face à cette équipe angolaise ? 
 
Il nous a manqué un shooter, on a beaucoup bricolé, beaucoup joué sur notre vivacité, notre vitesse. Amagou  Philippe très fin, Stéphane Konaté toujours très agressif, percutant, mais le joueur qui peut  sortir d’un écran et nous mettre un trois points  quand il le faut, malheureusement, on ne l’a pas.
 
Souhaiteriez vous continuer l’aventure avec les Eléphants ?
 
J’espère que c’est le début et que c’est une prise de conscience pour toute une nation qui doit être derrière ce groupe qui s’est montré tellement fière d’être ivoiriens. Nous avons tous adhéré à un projet, on  s’est tous identifier à un peuple. Moi je me suis senti ivoirien pendant deux mois. Donnons une chance à ce groupe de continuer l’aventure. Montrons nous fiers de ce groupe en lui donnant les moyens et j’espère que cela aura un effet contagieux sur toute la jeunesse ivoirienne. Si cette nation veut vraiment porter un projet Basket, construisons des salles   et accueillons la compétition dans deux ans.
 
Au soir de la qualification de votre équipe à la prochaine coupe du monde, à quoi avez–vous pensez ?
 
On l’a fait, on l’a réalisé. Si on parle de curriculum vitae  de Basket, très limité, mais si on parle de qualité humaine et de cœur, qui ont effacé beaucoup de lagunes techniques, tactiques et physiques. On l’a fait et c’est une histoire d’hommes  que personne ne nous enlèvera jamais.
 
En venant à cette Can, pensez-vous avoir atteint votre objectif ?
 
Oui et je pense que beaucoup de gens n’auraient  pas misé sur la deuxième place de la Côte d’ivoire. C’était un peu le rêve de tout le monde, en arrivant ici. On m’a fixé la barre très haute en me disant, même le pied du podium serait une amélioration, la campagne de 2007 en Angola  a été sanctionnée par la huitième place et il y avait que quatre joueurs de cette expédition qui sont encore présents. Donc le groupe avait finalement peu d’expérience et de vécu. Et à partir de là, quand on a vu la qualité des différents groupes, je pense que cette deuxième place est quelque part inespérée. Mais c’est un fait  et utilisons absolument cette première  pierre de l’édifice pour construire une grande maison. 
 
  Réalisée par Service de communication de la FIBB
 
 

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