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« Nous ne sommes pas favoris »

Football, Côte d'Ivoire, Ligue 1

« Nous ne sommes pas favoris »

9 October 2017 0

L’ASEC Mimosas se porte bien. C’est le message d’un Amani Yao loin d’être de feu en conférence de presse d’avant le choc du samedi avec l’Africa Sports. La pression, le nouvel entraîneur de l’ASEC la place dans le camp d’Aka Kouamé auquel il a refusé de répondre, ou presque.

Amani Yao, vous êtes à la tête d’une équipe de l’ASEC qui est sur une série de trois victoires consécutives dont les deux dernières sont en Ligue 1, sur l’Africa. Pensez-vous à la lourde responsabilité qui vous incombe à la veille d’affronter les Aiglons en Super Coupe ?

Entrainer n’importe quelle équipe c’est une lourde responsabilité, encore plus l’ASEC qui est le club phare. La responsabilité est donc encore plus grande. Maintenant, c’est vrai que la saison passée, par deux fois l’Africa est tombé face à l’ASEC. Même si je veux que la règle du “il n’y a pas deux sans trois“ s’applique, il faut se méfier de l’adversaire. Nous respectons l’Africa, car dans une finale, il n’y a pas de favoris. Comme je le dis aux joueurs, il n’y a pas de raisons de penser que comme on a gagné deux fois, automatiquement on gagnera la troisième fois. Au football 1+1 ne fait pas 2.

Comment avez-vous préparé cette Super Coupe qui ne semble pas être une priorité puisque vous avez indiqué ne pas être prêt à 100% ?

Le plus naturellement du monde. Un derby ASEC-AFRICA reste un derby ASEC-AFRICA surtout qu’il s’agit d’une finale. Et une finale, on la joue pour la gagner. On viendra se battre, rien ne sera facile. Nous ne sommes pas dans la peau de favoris comme j’ai pu le lire quelque part. Il n’y a pas de favoris en finale. Il faudra bien faire les choses pendant le match, faire les efforts qu’il faut pour avoir une issue heureuse.

Pour toutes les préparations de début de saison, l’accent est beaucoup mis sur le travail sur le foncier mais on a essayé comme partout d’allier la technique à la tactique. On n’est pas allé au bout des 45 jours puisque la finale tombe sur notre quatrième semaine de travail en tenant compte du match. Mais dans tous les cas, un entraîneur est là pour s’adapter et faire face aux situations qui se présentent.

Pensez-vous qu’avec trois semaines de travail, votre groupe est prêt pour le combat physique qu’imposera l’adversaire ?

Après trois semaines de travail, je pense qu’on avance bien, on évolue bien à notre rythme. On a travaillé en tenant compte du match. Je n’ai pas la prétention pour dire que je suis un magicien, mais on a travaillé selon des normes pour être prêt pour la finale et pour l’entame de la saison.

Le duel tactique avec Aka Kouamé sera suivi. D’ailleurs il a mis votre fraternité au placard le temps de ce choc. C’est également votre cas ?

C’est l’adversité sportive. Il sait que j’ai beaucoup d’estime pour lui, la réciproque aussi est vraie. Aka, c’est plus qu’un ami c’est vraiment un frère. J’ai passé près de 15 ans de carrière avec lui, ça été mon voisin de chambre quand j’étais à l’ASEC et en sélection. On a partagé de bons moments ensemble, mais comme je l’ai dit, qu’il fasse un bon match mais qu’il ne reparte pas avec la coupe.

Propos recueillis par Ida YAO

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