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Interview/ Mohamed Habib N’Diaye (International malien, VW Hamme) : « Pourquoi j’ai opté pour le Mali »

International

Interview/ Mohamed Habib N’Diaye (International malien, VW Hamme) : « Pourquoi j’ai opté pour le Mali »

19 December 2008 0
« Pourquoi j’ai opté pour le Mali »

Mohamed N’Diaye est un produit authentique de l’Académie Mimosifcom de l’ASEC Mimosas. Il est issu de la même promotion que Gervinho et Kafu notamment. Pourtant, le gaucher magique a récemment opté pour la sélection malienne au détriment de celle de la Côte d’Ivoire. Le jeune international malien donne les raisons d’un choix qu’il a dû opérer malgré lui-même. 
  N’Diaye, comment tu vas ?
Je me porte très bien Abdoul. J’avais mal terminé la saison dernière à cause de ma  blessure. Mais depuis le début de la présente, les choses vont très bien pour moi. Ma blessure n’est plus qu’un vieux souvenir.
Tu évolues toujours à Courtrai ?
Non. J’ai changé de club. J’ai quitté Courtrai. J’évolue cette saison au VW Hamme, c’est un club de Ligue 2 belge. Mais, je tiens à signaler que j’appartiens toujours à La Gantoise.
Pourquoi as-tu quitté Courtrai alors que tu avais grandement participé à l’accession de cette formation dans l’élite belge?
Avec Courtrai, mes dirigeants de La Gantoise n’ont pas trouvé un accord pour un nouveau prêt. Dès lors, je devais être incorporé dans l’effectif de La Gantoise. Pour moi qui revenais de blessure, cela n’allait pas être évident pour me faire une place de titulaire. Pour gagner du temps de jeu afin de retrouver mon meilleur niveau, j’ai alors demandé à mon manager de me trouver un club. C’est ainsi que j’ai atterri à Hamme. Aujourd’hui, je pense avoir fait le meilleur choix : mes trois mois de galère, je les ai complètement oubliés. Je m’éclate à nouveau.
Tu t’ai fixé des objectifs bien précis avec Hamme ?
L’objectif premier est de maintenir le club en Ligue 1. A titre personnel, c’est de retrouver le niveau qui était le mien avant ma blessure. Je veux réaliser une grande saison avec Hamme pour espérer revenir à La Gantoise. Je veux réussir dans ce club. C’est la raison pour laquelle je prie Dieu afin que je sois épargné par les blessures.   Justement, parlant de La Gantoise, tu avais été recruté en grande pompe par ce club il y a deux ans. Mais, tu n’es jamais parvenu à t’imposer là-bas. As-tu le sentiment d’avoir échoué à La Gantoise ?
Non, je n’ai pas ce sentiment là. Je n’ai pas échoué à La Gantoise. Quand je suis arrivé, j’étais titulaire et j’ai fait de très bonnes prestations. Malheureusement, l’entraineur qui m’avait fait venir a été débarqué quelque temps après. C’est en ce moment que les choses se sont compliquées pour moi. Le nouvel entraineur avait ses hommes. Moi, il ne m’a jamais fait confiance. Pour gagner du temps de jeu, on m’a alors prêté à Courtrai. J’ai participé à la remontée de cette formation en Ligue 1. Mais, je ne désespère pas de faire mon trou un jour à La Gantoise. Je ferai tout pour montrer aux dirigeants de La Gantoise que je demeure un bon joueur et qu’ils n’avaient pas eu tort d’être allé me chercher à l’Olympic Charleroi. D’ailleurs, les dirigeants de La Gantoise m’aiment très bien. Ils disent que je suis jeune et que je l’aurai l’occasion de prouver tout mon talent chez eux.
Quel est le club qui te fait rêver en Europe ?
Il y en a plusieurs. Mais, j’aime tout particulièrement Manchester United et Chelsea. J’aimerais un jour jouer pour l’un de ces deux clubs. Le championnat anglais me procure des sensations indescriptibles. 
Dans le gotha des joueurs, qui est ton modèle ?
C’est le Brésilien Roberto Carlos. Pour moi, c’est la référence absolue au poste d’arrière gauche. Avec son palmarès impressionnant, il est l’un des meilleurs joueurs au monde. J’aimerais avoir un parcours comme le sien.  Tu es né en Côte d’Ivoire et tu as été formé à l’Académie Mimosifcom de l’ASEC Mimosas, la logique aurait voulu que tu joues avec la Côte d’Ivoire  plutôt qu’avec le Mali ?
Effectivement, mon rêve était de jouer avec les Eléphants. Mais, franchement, je n’ai pas eu le choix. Les dirigeants de la Fédération ivoirienne n’ont jamais éprouvé le moindre intérêt pour moi. Alors, quand la Fédération malienne m’a contacté pour jouer avec les Espoirs, je n’ai pas hésité. Je ne voulais pas rater cette chance d’être international. Et puis, je ne pouvais pas attendre éternellement un appel de la FIF.
Aujourd’hui, est-ce qu’il est possible que tu fasses marche arrière ?
Je vais être franc : si j’avais eu le choix, j’aurai opté pour les Eléphants.  J’ai été formé avec la plus part de la génération actuelle des Espoirs ivoiriens. Je sais qu’avec eux, je me sentirai très bien sur le terrain. Mais, il n’y a plus aucune chance que je joue sous le maillot ivoirien. Je ne vais pas quand même être ingrat avec les dirigeants maliens qui m’ont fait confiance. Je pense que c’est Dieu qui n’a pas voulu que je joue pour la Côte d’Ivoire.
Tu restes toutefois toujours lié à la Côte d’Ivoire ?
Bien sûr. C’est mon pays. Je suis né à Abidjan, j’y ai été formé, mes parents y vivent. C’est la Côte d’Ivoire qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Comment pourrais je alors coupé les liens avec la Côte d’Ivoire. Quand je suis en vacances, je suis tout le temps à Abidjan dans mon quartier de Williamsville. Tu le sais très bien.
Tu as un ami dans le milieu du foot ?
Oui. Mon meilleur ami c’est Tamla Ladji Zito. Mais, depuis qu’il a été transféré en France, on a perdu le contact. Parce qu’entretemps, j’ai changé de numéro. J’entretiens de très bonnes relations aussi avec Copa Barry et Soro Bakary. On s’appelle fréquemment.
Quel est ton plus grand rêve dans le foot ?
C’est de réussir une très belle carrière. Au niveau social, j’aimerais construire beaucoup de maisons et m’offrir de belles voitures. J’aimerais également faire partir ma mère à la Mecque. Ce sont là les rêves que je nourris depuis que je suis gamin. Je veux aussi aider mes frères et sœurs à réussir dans la vie.
Que feras-tu après le foot ?
Je n’y pense pas d’abord. Mais, je sais que j’interviendrai beaucoup dans le social. Je vais aider les plus pauvres à améliorer leur condition de vie. C’est un projet qui me tient à cœur.
Par Abdoul KAPO 

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