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Handball-Fédération ivoirienne : La hache de guerre déterrée

Handball

Handball-Fédération ivoirienne : La hache de guerre déterrée

6 November 2008 0
La hache de guerre déterrée

Les démons de la division ont refait surface et la hache de guerre est déterrée à la Fédération Ivoirienne de Handball (FIHB). Un flou règne à la tête de la FIHB depuis le samedi 01 novembre dernier. Deux présidents dirigent cette même institution.
A quelques semaines de la fin du mandat du président statutaire Ouattara Brahima dit OB, Me Sacko Souleymane s’est proclamé président, avec le soutien de, dit-on, 2/3 des clubs affiliés à la fédération. Créant ainsi un imbroglio total dans la famille de la petite balle.
En effet, l’accalmie qui a prévalue ces dernières années dans le milieu du handball ivoirienne vient d’être brisée par les velléités putschistes d’un groupe de personnes qui se réclament d’une coalition de 2/3 de présidents de club. Alors que le mandat du président sortant s’achève le 18 décembre 2008.
Informés de ce que l’Assemblée générale élective de la FIHB doit officiellement se tenir le 13 décembre 2008, l’un des adversaires du président sortant, Sacko Souleymane et ses acolytes n’ont pas voulu suivre la voie légale. Ils ont décidé de prendre le raccourci pour se faire élire.
Une Assemblée Générale Extraordinaire (AGE) est convoquée, le 1er novembre dernier, par un soit disant comité ad’hoc qui n’en était pas un, car, n’ayant en son sein, aucun membre du comité directeur sortant et ne bénéficiant pas de la supervision de la tutelle, comme le recommandent les textes de la FIHB.
Sorti du conclave dans 'le bois sacré', Sacko Souleymane est élu président, "par la volonté des clubs", selon les propres termes de l’avocat.
Le lendemain de cette prise de pouvoir, la tutelle réagit pour désavouer, le nouvel élu. "Le ministère de la Jeunesse du sport et des Loisirs ne se reconnait, ni de près ni de loin, dans la tenue de cette AGE, parce qu’elle est en totale contradiction avec les statuts et règlements intérieurs de la FIHB. (…). En conséquence, le ministère tient à indiquer que cette AGE est nulle et de nul effet". Est ainsi libellé le communiqué de la tutelle.
Tout comme le ministère, le comité directeur de la FIHB ne reconnait pas l’élection de Me Sacko. "…Cette parodie d’élection est nulle et de nullité absolue, en ce sens qu’elle a été faite en violation des textes régissant le décret n°68-146 du 13 mars 1968, portant organisation des sports civils ainsi que des dispositions des articles 5 nouveau et 13 du règlement intérieur de la FIHB. En conséquence de ce qui précède, le comité directeur de la FIHB demeure à la barre et invite instamment les clubs à être sereins", indique le communiqué signé du président OB.
Comme quoi, la date du 13 décembre est toujours maintenue par le comité directeur sortant et la tutelle, pour la tenue de l’élection du futur président de la FIHB. Par conséquent, Ouattara Brahima demeure le président jusqu'à cette date.
Mais entre temps, les démons de la division ne démordent pas. "C’est par la volonté des clubs que j’ai été élu. Ce n’est pas la tutelle qui organise le scrutin à la FIHB. Elle ne peut donc invalider mon élection. Quant au comité directeur, il a refusé de faire partie du comité ad’hoc. Il ne peut donc se prévaloir de sa propre turpitude", a fait savoir le candidat malheureux de 2004.
En somme, la hache de guerre n’est pas sur le point d’être enterrée. Chacun campe sur sa position en interprétant les textes en sa faveur, pour se donner une légitimité constitutionnelle. On envisage même de porter l’affaire devant le tribunal. Au mépris de la discipline pour laquelle l’on se bat.
Dommage pour le Fair-play, méconnu dans le milieu du handball. Habitués que les acteurs sont, aux putschs et autres voies détournées d’accession à la tête de la FIHB. Pour mémoire, deux présidents, Boh Siamba et Serh Maxime avaient été victimes des manipulations des mêmes acteurs du handball ivoirien.
Alexis KOUAHIO

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