Salomon Kalou, est arrivé le dimanche dernier à Hong-Kong où il a précédé les autres membres de la délégation ivoirienne en provenance de Séoul (Corée du Sud) en vue de participer au tournoi pré-olympique. Avec son sourire habituel, Kalunho a accepté de parler des prochains jeux olympiques.
Quel sentiment t'anime au moment où tu réintègres la sélection olympique en vue des prochains JO en Chine?
C'est un plaisir pour moi de rejoindre mes coéquipiers au sein de la sélection olympique. Depuis la victoire contre la Zambie qui nous a permis de nous qualifier pour la première fois de l'histoire de notre pays pour une phase finale des JO, je n'ai plus revu certains d'entre eux. Ma joie est d'autant plus grande que participer aux JO est très important dans la carrière d'un jeune footballeur. Je remercie donc le coach Gérard Gili qui m'a fait confiance en insistant pour que je sois dans son groupe.
Les dirigeants de Chelsea ont-ils fait de la résistance?
Non. Ils n'ont pas fait de la résistance. Ils ont compris que j'étais à cent pour cent motivé pour participer aux JO. Ils m'ont tout simplement encouragé en me mettant dans de bonnes conditions morales avant ma venue à Hong-Kong.
Avant de le quitter, quel a été le message que le coach de Chelsea, le Brésilien Scolari t'a adressé?
(Eclat de rire) Il m'a souhaité bonne chance. Il a surtout souhaité que la Côte d'Ivoire joue la finale des JO contre son pays, le Brésil. Je lui ai aussi transmis ma grande envie d'affronter le Brésil qui est pour moi une référence en matière de football mondial.
Penses-tu que cette sélection ivoirienne a du coffre pour frapper un grand coup pendant ces JO 2008?
Nous avons une bonne équipe dont la force provient de la solidarité entre tous les joueurs. Depuis plusieurs mois, ces joueurs sont régulièrement ensemble. Si nous maintenons cet esprit de groupe, je crois que nous aurons notre mot à dire. Et puis, sachez que les JO, c'est une compétition fortement médiatisée donc excitante. Chaque joueur a donc l'envie de prouver sa valeur au monde entier. C'est un élément de plus pour que nous nous surpassions.
C'est ta deuxième intégration dans ce groupe. Penses-tu que tu te sens le bien venu?
Bien sûr. C'est vrai que je n'ai pas débuté avec eux les éliminatoires de cette compétition. Mais, la majorité des joueurs du groupe ne m'est pas étrangère. Et puis, depuis mon premier match contre la Zambie à Abidjan, je m'entends très bien avec tout le monde. De l'encadrement technique aux joueurs, le courant passe parfaitement.
Es-tu prêt physiquement pour attaquer ces JO?
Je viens d'une préparation de pré-saison avec mon club depuis le 9 juillet en Chine. J'ai livré deux matches et marqué deux buts, soit un but par match. Je pense que je suis prêt physiquement pour jouer les JO. Et puis, avec la préparation de la sélection nationale à Hong-Kong, je vais encore m'améliorer. Le tournoi pré-olympique va me bonifier davantage.
Quelle est ton ambition personnelle à ces JO 2008?
Je rêve de jouer la finale et si Dieu le veut, partir avec le trophée à Abidjan. A défaut, mon vœu, c'est de hisser mon pays au plus haut niveau de cette compétition mondiale. Je souhaite aussi prouver ma valeur de joueur de dimension internationale. Mais, tout cela ne peut arriver que si Dieu m'accompagne dans mes ambitions personnelles qui sont aussi celles de tous mes autres coéquipiers.
Un mot sur l'Argentine, l'Australie et la Serbie qui sont les adversaires de la Côte d'Ivoire dans le groupe A?
Je respecte toutes ces équipes. Mais je ne les crains pas. Les joueurs qui y évoluent sont des professionnels comme nous. Pour chacun des matches, nous serons onze joueurs face à onze autres sur le terrain. La différence va se faire pendant que le ballon va rouler
Quelle position idéale préférerais-tu dans cette équipe pour mieux t'exprimer?
La première des choses, c'est de jouer ensemble avec Cissé Sekou et Gervinho. Nous sommes trois attaquants qui aimons mettre le ballon au fond des filets. Chacun d'entre nous, aidé des autres joueurs, fera le maximum pour créer le danger devant les buts adverses. Nous l'avons déjà prouvé face à la Zambie. En Chine, ce sera une autre dimension. Mais grâce à Dieu, nous allons nous entendre. Bref, je pense que je n'aurai pas de position idéale. Tous les trois, nous allons permuter sur le front de l'attaque.
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