L’Amicale des Présidents de Club de Côte d’Ivoire a pris position ce jeudi au sujet du drame du stade Houphouët-Boigny. Devant la gravité de l’événement et des conséquences qui en découlent les présidents de club sont restés solidaires de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) et de son président Jacques Bernard Anouma.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Au cours d’un point de presse animée au siège de L’Ecole de Football Yéo Martial (EFYM), sis à Cocody, le président Ervé Siaba et ses Amis ont fait  une déclaration, issue d’une réunion tenue dans la nuit du mercredi à jeudi. C’est donc une déclaration commune élaborée par 21 des 23 présidents de club, membre de l’Amicale qui a été livrée. En ces termes : «Nous nous sommes réunis pour comprendre et savoir ce qui s’est réellement passé au stade Félix Hophouët-Boigny. Après analyse de la situation, nous avons décidé d’accorder notre soutien avec fermeté et notre entière solidarité au Président Jacques Anouma que nous avons élu et à la FIF».
 
Au sujet des rumeurs qui font entendre que des dirigeants de club exigeraient la démission de Président Anouma, Ervé Siaba et ses Amis ont été clair : «Il n’est pas question d’enjamber les morts pour demander la démission du président ou de faire un quelconque coup d’Etat. Nous sommes des gens sérieux. Si nous avons des choses à reprocher à Anouma, nous posons le problème en Assemblée générale. (…). Nous restons donc dignes dans la douleur et nous nous inclinons devant la mémoire des morts et apportons notre soutien aux blessés et notre compassion aux familles des victimes».
 
A ce point  étaient présents aux côtés d’Ervé Siaba, le vice-président de l’amical, M.Ouattara Bakary (COK) et des membres de ladite structure : Tayoro (AS Divo), Kouadio (Prikro), Koné Ibrahim, Gnakala Yassi, Doré etc…
 
Pour rappel, lors de la rencontre Côte d’Ivoire-Malawi comptant pour les éliminatoires couplées Can-Mondial 2010, une bousculade a entraîné 19 morts et fait 132 blessés, selon les chiffres officiels. Les enquêtes poursuivent leur cours pour tenter d’élucider les conditions de ce drame inédit en Côte d’Ivoire.  
 
Par Alexis KOUAHIO