Didier Drogba qui purge mardi son dernier match de suspension en Uefa Ligue des Champions, s’est dit très heureux de pouvoir se rattraper le 8 décembre au Vélodrome. Evoquant la sélection nationale de France, le capitaine ivoirien affirme qu’il aurait accepté la tunique des Bleus s’il voyait un peu plus clair.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

L’attaquant des Blues ne cache pas aujourd’hui qu’il aurait pu être de la sélection de France. Mais le calibre des attaquants de la sélection des Bleus ne laissait entrevoir aucun espoir pour le Guingampais à l’époque qui a opté pour sa patrie. «En 2002 l'attaque de l'équipe de France était embouteillée et il me semblait compliqué de me faire une place entre Thierry Henry, David Trézéguet et Djibril Cissé», a-t-il révélé. Si donc la sélection française avait sa configuration actuelle avec des soucis offensifs, Didier Drogba aurait plutôt fait vibrer le stade de France plutôt que le Félix Houphouët-Boigny.
 
Le retour de Robert Nouzaret à la tête des Eléphants en 2002 est encore plus à saluer. Car le technicien français a bien arraché des griffes de ses compatriotes l’oiseau rare qui fait le bonheur de la Côte d’Ivoire et l’honneur de l’Afrique. N’eut été lui, Drogba n’aurait  certainement pas le choix «viscéral» de rejoindre les Eléphants.
 
 
Par Patrick GUITEY