C’est une bonne nouvelle pour Sékou Cissé. Après huit mois de repos suite à son opération à un orteil, le jeune attaquant ivoirien a repris le collier avec le Feyenoord Rotterdam. L’international qui n’a disputé qu’un seul match cette saison en Championnat, a retrouvé le centre d’entrainement de son club avec joie et soulagement la semaine dernière. Le joueur formé à Bibo FC est d’autant plus soulagé que les médecins ne le voyaient revenir que la saison prochaine. C’est dire que Cissé a déjoué tous les pronostics. L’Ivoirien aurait même pu disputer les derniers matches de la saison avec son club. Mais, par mesure de prudence, il ne se contentera que des entrainements.
Après huit longs mois de repos, il sait qu’il doit beaucoup travailler foncièrement afin de retrouver la plénitude de ses moyens physiques. Décidé à être d’attaque à la rentrée prochaine, l’homme ne rechigne pas à la tâche. Motivé, l’ex-buteur vedette de Roda JC multiplie les séances physiques. Pour l’instant, tout se passe bien. Le sociétaire du Feyenoord n’a ressenti aucune douleur. S’il est heureux de retrouver le chemin des stades, Sékou Cissé reste cependant très amer contre son club et les médecins du Feyenoord Rotterdam. Et, il ne porte pas de gant pour le faire savoir. « J’ai été marqué par la manière dont le club et surtout les médecins se sont comportés à mon égard. Ils n’ont pas été honnêtes. Ils ont minimisé ma blessure et j’ai ainsi accusé du retard dans la guérison. Heureusement l’opération s’est déroulée dans de bonnes conditions. Mais, je n’étais pas content. Pas du tout », martèle-t-il.
« Vous verrez ce que vous verrez »
Sékou Cissé avoue avoir cependant oublié tout cela. Il reste concentré sur sa reprise afin de retrouver son meilleur niveau avant la reprise de son club. Au sortir de cette année blanche, le jeune buteur rêve d’une saison prochaine beaucoup plus heureuse. « Vous verrez un grand Sékou Cissé la saison prochaine. Cela fait partie de mes objectifs. Je mettrai tout en œuvre pour relever ce défi », conclut l’attaquant des Eléphants.
Par Abdoul KAPO