Chassé de Lyon l'été dernier, Kader Keita n'a pas quitté le septuple champion de France en bons termes. Après plusieurs mois en Turquie, lattaquant ivoirien ne décolère pas. Il accuse même.
Désormais à Galatasaray, son nouveau club, l'Ivoirien n'est pas prêt de digérer certaines attitudes à son égard lors de son passage à l'OL. « Les dirigeants ne m'ont pas aidé. L'entraîneur aussi, ce qui fait que j'étais seul dans mon coin, a-t-il expliqué. Le comportement du président, des dirigeants, de l'entraîneur ne m'ont pas fait plaisir. [...] Ils racontaient ce qu'ils voulaient", s'est lâché l'ancien Lillois sur RMC. Or, a ajouté le joueur « quand on prend un joueur, on essaie de le protéger. J'ai subi des agressions à Lyon...».
«Obligé de partir», comme il le dit lui-même, Keita pointe un doigt accusateur sur l'ensemble des dirigeants lyonnais. «Je mets tout le monde dans le même lot. Quand j'aime quelqu'un, et que quelqu'un me rend service, je lui rends la pareille. Je n'aime pas trop être en conflit avec les gens mais lorsqu'ils me cherchent...», souligne linternational ivoirien, qui n'a épargné personne, du président Jean-Michel Aulas, à son conseiller Bernard Lacombe en passant par les entraîneurs Alain Perrin et Claude Puel.
Alexis  KOUAHIO