Football : Kader déclare la “guerre“ à la presse
Football : Kader déclare la “guerre“ à la presse
Actuellement sans ballon pour armer des frappes et des dribbles, Kader Kéita a outillé son verbe pour faire mouche. Sa cible aimée, la presse nationale ivoirienne qui serait, selon lui, à la base de ses déboires. « A cause de vous aujourd’hui je n’ai plus de club… Je mets tout journal au défi, celui qui écrit sur moi, qu’il ne mette pas son nom en bas (Ndlr qu’il ne signe pas de son nom), sinon je vais le niquer. Je ne parle plus à la presse ». Des déclarations transcrites par le confrère qui dénote à quel point l’attaquant ivoirien est remonté contre la presse locale. Et pourtant, ce lundi, l’ex-attaquant de Galatasaray s’est ouvert à un autre confrère local dans une opération de charme, en vue d’un retour en sélection pour participer à la Coupe du Monde 2014.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
« Tuer le journaliste qui parle de moi »
Une opération qui devrait prendre du plomb dans l’aile après ses menaces ouvertes proférées au Parc des Sports de Treichville en marge de l’opposition Stella-Gagnoa. «Vous avez fini d’entrer dans ma vie privée. Vous avez fini de m’insulter. C’est maintenant que vous voulez faire une interview avec moi. J’attends le journaliste qui va parler de moi encore, je vais le tuer », rapporte Le Sport dans sa parution du lundi 6 janvier 2014. Des menaces à certainement prendre avec intérêt pour un joueur qui n’en serait pas à sa première agression sur les hommes de presse. Le samedi 8 septembre 2012, Kader Kéita avait déjà porter-main à un journaliste ivoirien de la presse people dans un night-club abidjanais, à la suite de la rencontre Côte d’Ivoire-Sénégal comptant pour les éliminatoires de la CAN 2013. La raison évoquée pour ce passage à tabac, un article de presse.
« Je rêve d’un retour chez les Eléphants »
Son antipathie pour la presse locale ivoirienne n’empêche Kader Kéita de se vautrer dans ses ambitions sportives. La sélection nationale et la Coupe du Monde 2014, des rêves qu’ils caressent depuis ses derniers pas avec les Eléphants. « Je compte me donner les moyens de faire partie de cette aventure. Le dernier mot revient au sélectionneur national. Je rêve d’un retour en sélection nationale et je vais tout faire pour ça ». Pour voir ce rêve se réaliser, il devrait se trouver et un club et du temps de jeu et de la performance. Mais à 33 ans, difficile de réintégrer un groupe que Sabri Lamouchi entend rajeunir et assainir.
par Patrick GUITEY
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