<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />En un grand, il y a du bon et du moins bon. Derrière le sourire presqu’innocent de Samuel Eto’o se cache un Lion avec des griffes et une tête dévastatrice. Bostjan César, le défenseur slovène, en a appris à ses dépends. Mais Eto’o n’est pas à son premier coup de boule.

 
Le capitaine des Lions Indomptables avait déjà sorti ses griffes dans la tanière camerounaise. En 2008, au sortir d’une conférence de presse plutôt tendue, Eto’o s’en était pris à un journaliste camerounais. Avant que des coups de l’attaquant l’Inter fusent, il avait placé une tête enflant la lèvre supérieure de Philippe Boney, journaliste dans une radio locale camerounaise. Ce dernier après une médiation avait pardonné au buteur des Lions.
 
Après celui assené au défenseur slovène, le pardon vaudra près de 20 millions de Frs CFA qu’accompagnent trois matchs de suspension privant l’Inter de son atout majeur de ce début de saison. Un comportement peu louable qui risque de griller au moins un ballon à Samuel Eto’o. En course pour au moins le podium du Ballon d’Or FIFA France Football et grand favori pour le trophée du meilleur footballeur africain de la saison, l’enfant de Nkom est certainement parti pour une autre année sans gloire individuelle pour son mauvais exemple.
 
Par Patrick GUITEY