can-2023-ads.jpg

Flash Info

  • Il y a 22 min 44 sec Football-Prix Marc-Vivien Foé 2024 : Pierre-Emerick Aubameyang, Nabil Bentaleb et Achraf Hakimi sont les trois finalistes
  • Il y a 25 min 42 sec Football : Ligue Europa-Demi-finale : Bamo Meïté va renforcer l'effectif au match retour, Jean-Louis Gasset
  • Il y a 40 min 37 secCoupe Nationale : RCA, AFAD, Stade d'Abidjan et l'Asec Mimosas sont les autres équipes qualifiées pour les quarts de finale
  • 02/05/2024 Athlétisme : Six relais ivoiriennes aux Bahamas pour une place aux Jeux Olympiques
  • 02/05/2024J.O Paris 2024 : Epinglée par l'Agence mondiale antidopage, la Tunisie pourrait être privée de lever de drapeau
  • 02/05/2024 Football-International : Touché à la cheville en mars dernier, Bamo Méïté pourrait revenir avant la fin de la saison

Football- Interview- Didier Drogba : «Nous serons moins naïfs et spectateurs»

Football

Football- Interview- Didier Drogba : «Nous serons moins naïfs et spectateurs»

30 June 2009 0
«Nous serons moins naïfs et spectateurs»

La Coupe des Confédérations, les éliminatoires Can-Mondial 2010, la première des Eléphants en coupe du monde, Vahid Halilhodzic, Didier Drogba s’est prononcé sur l’ensemble de ces sujets au micro de fifa.com, lors de son séjour en Afrique du Sud où il a été fait ambassadeur de la Youth African Soccer Cup, un projet destiné à sensibiliser les enfants  à la lutte contre la xénophobie. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Votre séjour en Afrique du Sud a coïncidé avec la Coupe des Confédérations de la FIFA 2009. Qu'avez-vous pensé du tournoi ?
 
J'ai suivi la compétition avec intérêt et j'y ai trouvé un très bon niveau. J'ai beaucoup aimé le parcours des Etats-Unis, une équipe qu'on n'attendait pas, qui crée la surprise et qui se retrouve en finale en battant la meilleure équipe d'Europe. Chapeau !
 
Que pensez-vous de l'accueil et de l'ambiance proposés par l'Afrique du Sud pour ce tournoi ?
 
L'organisation est superbe. Et dans les stades, même s'il fait un peu frais, on oublie très vite la fraîcheur de l'hiver. L'ambiance est magnifique, les gens chantent ensemble, ils sont heureux et chaleureux. C'est une très bonne répétition pour la Coupe du Monde 2010.
 
Justement, vous espérez sûrement revenir l'an prochain.  La Côte d'Ivoire est bien partie dans le Groupe E des qualifications africaines avec trois victoires en trois matches. Qu'est-ce qui pourrait vous empêcher d'être du voyage ?
 
Nous sommes sur la bonne voie, mais tout peut aller très vite, et nous ne sommes pas à l'abri d'un parcours totalement différent lors des matches retours. Mais aujourd'hui, nous avons l'expérience suffisante pour gérer cette situation et obtenir une ou deux victoires qui nous ouvriraient les portes de la Coupe du Monde 2010.
 
 
Lors de la Coupe du Monde de la FIFA 2006, la première de l'histoire de la Côte d'Ivoire, vous aviez été éliminés au premier tour dans un groupe difficile avec l'Argentine, les Pays-Bas et la Serbie et Monténégro. Qu'est-ce qui a changé en trois ans et qui pourrait vous permettre de franchir ce premier tour ?
 
Même si le tirage a été difficile, on en a tout de même retiré quelque chose de positif. D'abord, qu'on a été capables de marquer face aux grandes équipes (1:2 contre l'Argentine et les Pays-Bas) et qu'on a décroché la première victoire du football ivoirien en Coupe du Monde (3:2 contre la Serbie et Monténégro). J'espère que cette victoire en appellera d'autres, car on reviendra ici avec beaucoup plus d'expérience et un vécu. Ce sera plus facile car nous serons moins naïfs et spectateurs. On avait beaucoup regardé nos adversaires et ça nous a peut-être coûté une place en huitième de finale.
 
Après Henri Michel, Gérard Gili ou Uli Stielike, qu'apporte Vahid Halilhodžić à la sélection ? Cela semblait être un mélange incompatible, et pourtant il semble aujourd'hui être l'homme idéal à ce poste.
 
Il a su s'adapter aux exigences du football africain, et ivoirien en particulier. Il a mis de l'eau dans son vin et surtout, il est tombé sur un groupe de joueurs qui sont à l'écoute, qui ont envie de progresser et de réussir. Les deux réunis, cela donne les bons résultats qu'on est en train d'obtenir en ce moment. Mon ambition, c'est de marquer l'histoire du football ivoirien avec mes partenaires. On a disputé une Coupe du Monde, c'est déjà bien. Depuis, nous avons pris conscience de nos défauts, mais aussi de nos capacités. Aujourd'hui, nais nous voulons en disputer une deuxième d'affilée, et surtout faire mieux qu'en 2006.
 
 
Le fait que la Coupe du Monde de la FIFA se dispute pour la première fois en Afrique, qu'est-ce que cela représente pour vous et pour le continent en général ?
 
C'est une chance pour le continent africain de montrer une autre image de celle qu'on a l'habitude de voir, c'est-à-dire la guerre ou la pauvreté. C'est une occasion de prouver qu'on est capable d'amener de la joie et du bonheur au monde entier. Et surtout qu'on est capable d'organiser un évènement aussi important que la Coupe du Monde. Parce que l'objectif, c'est qu'il y en ait d'autres à venir.
 
Si vous vous qualifiez, ce sera peut-être votre dernière Coupe du Monde étant donné que vous aurez 32 ans l'an prochain. D'un autre côté, on a l'impression que l'âge n'a pas d'effet sur vos performances. Vous semblez toujours aussi efficace et motivé...
 
Outre la fierté de représenter mon pays, la seule chose qui me fait avancer, c'est le plaisir de jouer. Je n'ai pas eu la chance de commencer tôt au haut niveau. Contrairement à la plupart des joueurs, je n'ai pas suivi le parcours classique des centres de formation et je suis arrivé tard au haut niveau, vers 25-26 ans. La seule chose qu'on se dit dans ces cas-là, c'est qu'on a de la chance d'y être quand même arrivé et qu'il faut profiter de chaque rencontre, de chaque minute passée sur un terrain.
 
Source : fifa.com

A lire aussi ...

TOP