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Football- Interview- Bakary Soro (Lorient FC): : «J’entrevois le bout du tunnel»

Football

Football- Interview- Bakary Soro (Lorient FC): : «J’entrevois le bout du tunnel»

20 April 2009 0
«J’entrevois le bout du tunnel»

Quatre mois après sa grave blessure au genou, Bakary Soro entrevoit le bout du tunnel. Le jeune international de Lorient a repris le footing et aborde désormais la dernière ligne droite sur le chemin de la guérison. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Bakary, comment te sens-tu quatre mois après ta grave blessure au genou ?
Je me sens bien. Les choses commencent à aller dans le bon sens. J’ai même repris la course en début de semaine. C’est vous dire que mon état s’est considérablement amélioré.
C’était la première grave blessure de ta carrière. Comment as-tu vécu ce coup du sort pénible ?
Au début, c’était très difficile à accepter et à supporter. Surtout que dans mon cas, j’étais en pleine bourre avec mon club. Et, du coup, tu sens une brisure dans ton élan et dans ta carrière. Tu es envahi par le doute et l’inquiétude. Mais, Dieu merci, j’ai vite balayé ces mauvais sentiments pour me concentrer sur l’essentiel. Le soutien de mes parents et de mes proches m’a aussi permis de surmonter tous les obstacles. Aujourd’hui, je recouvre peu à peu la santé. Je crois que c’est le plus important.
Peut-on aujourd’hui affirmé que tu es sorti de l’enfer ?
Je n’étais pas dans l’enfer quand même. Je dirai plutôt que j’entrevois le bout du tunnel. Mais, c’est maintenant que le plus dur commence. Parce que je dois m’investir physiquement pour recouvrer la plénitude de mes moyens physiques. Et là, il faut être costaud dans la tête. Mais, je suis motivé à surmonter toutes les épreuves une à une. Je veux retrouver ma santé.
Et, quelles sont les étapes qui te restent à franchir sur le chemin de la guérison ?
 
Il y a encore du chemin. Mais, l’issue n’est plus loin. Dans quelques jours, je vais commencer la musculation de mes jambes et des os. Je ferai donc beaucoup de travail physique. Et puis, il y a aussi la rééducation.
Il te faut encore combien de temps pour retoucher au ballon ?
Si tout se passe bien, dans deux mois, je pourrai commencer l’entrainement avec le ballon. Mais, je veux aller étape par étape. Je ne veux pas du tout brusquer les choses.  
Pendant ta blessure, qu'est-ce qui t'a le plus manqué ?
C’est bien sûr le ballon. Les matches, les séances d’entrainement, l’ambiance des vestiaires, tout cela te manque. Mais, le plus difficile, c’est le sentiment d’impuissance que tu éprouves à l’idée de savoir que tu ne peux pas aider tes coéquipiers sur le terrain. Ça, c’est difficile à supporter.
Ces derniers jours,  la tristesse a envahi la Côte d’Ivoire suite au décès de 19 personnes au stade Houphouët-Boigny en marge de la rencontre des Eléphants contre le Malawi. Tu as appris la nouvelle ?
Oui. C’est d’ailleurs avec un grand regret que je l’ai appris. J’étais complètement abattu et attristé.  Jusqu’à présent, je suis toujours sous le coup. C’est vraiment triste ce qui est arrivé. Mais, j’espère que le peuple ivoirien saura se relever de cette dure épreuve.
Tu as un mot à dire à l’endroit des victimes et de leurs parents ?
Evidemment. Je compatis tout naturellement aux peines et aux douleurs des familles éplorées. Je leur présente mes condoléances les plus émues. Qu’elles sachent qu’elles ont tout mon soutien. Leurs enfants ne sont pas morts pour rien. Que l’âme des disparus repose en paix. Aux blessés, je souhaite prompt rétablissement. Une fois encore, je présente mes condoléances à toute la Côte d’Ivoire.
Réalisée par Abdoul KAPO

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