Franck Dja Djédjé est un buteur un peu atypique. Pourquoi ? Parce qu’il est le meilleur réalisateur d’Arles-Avignon, le cancre de la Ligue 1. Si l’international espoir ivoirien a déjà claqué quatre buts, son club semble lui déjà condamné à la descente aux enfers. Une situation qui laisse un goût amer au goleador arlésien. « J’ai signé deux ans à Arles avec l’ambition de maintenir le club en Ligue 1. Après si je marque et que l’on descend, j’aurai échoué », fait-il remarquer.
« Je n’ai pas eu ma chance »
Après avoir échoué au Paris Saint-Germain où il a été formé, Dja Djédjé a cœur de montrer cette fois qu’il a bien le talent pour évoluer au plus haut niveau. « J’essaie de montrer que je ne suis pas qu’un joueur de Ligue 2, et ce, même si mon parcours a été mitigé à Grenoble ou Strasbourg depuis que j’ai quitté le PSG à l’été 2006. J’ai de l’expérience. C’est le moment de prouver que je peux être un buteur de Ligue 1. Même si je suis en retard par rapport à ma génération, j’ai l’impression qu’à 24 ans ma carrière débute », dit celui qui est à son cinquième club depuis qu’il a quitté le PSG.
Parlant de son échec au club de la capitale, Franck Dja Djédjé a une explication toute faite : « Le PSG ne faisait pas confiance aux jeunes comme maintenant. On nous demandait de briller sans attendre que l’on prenne nos marques. Je n’ai pas eu ma chance », dit dépité le buteur arlésien.
Par abdoul kapo