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Après un long moment d’absence dû à sa tournée internationale, Jacques Anouma revient dans son fauteuil qu’il devra céder après le 10 septembre, date de la tenue de l’Assemblée Générale Election de la FIF. A Salif Bictogo, Sidy Diallo et Anzouan Kacou, le président de la FIF a demandé «une campagne fair-play, a déclaré Jacques Anouma. Je souhaite qu’on ne parle plus de tous les coups bas qu’il y a eu. Je souhaite également que le vainqueur de cette élection tende la main aux vaincus et que les vaincus ne soient pas loin de la gestion du football. Car en définitif, c’est le football ivoirien qui doit gagner».
 
Des conseils d’usage du président de la FIF qui tendent à faire baisser la tension au cours de ce scrutin. «Car une élection qui se passe mal laisse toujours des traces», a prévenu le président de la FIF qui entend rester auprès du football, sa «passion». «Je ne disparais pas après le 10 septembre. Je reste toujours un président de club et j’ai des responsabilités internationales. Personne m’empêchera  d’être avec la sélection nationale car le football c’est ma vie», a-t-il indiqué à la presse sportive à laquelle il a demandé une gestion saine des élections. «Je n’accepterai pas qu’après deux assemblées générales au cours desquelles tous m’ont donné le quitus, qu’un candidat m’offense. Dans ce cas je me sentirai obligé de répondre», a prévenu Jacques Anouma qui a reconnu qu’il n’était pas neutre dans cette élection. «Même si je n’ai pas une position pour l’un ou pour l’autre, je dois reconnaître que je suis un homme. Je ne suis donc pas neutre. Je ne crois pas à la neutralité dans cette affaire». Jacques Anouma qui n’a pas désigné le candidat pour qui il penchait a rassuré qu’il n’affichera pas sa position.
 
Par Patrick GUITEY