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Quelque soit alpha, et si Anouma et Dieng s’en tiennent à leur déclaration conjointe, la Fédération Ivoirienne de Football aura une toute nouvelle tête. Et ce, même si la Commission Electorale Indépendante pour les élections du 10 septembre n’a pas encore communiqué de candidat. Et pourtant les candidatures sont ouvertes depuis le 18 juillet. «Mais, pour le moment les gens ne se bousculent pas trop». Une déclaration de Jacques Anouma qui est certaine d’être désuète dans pas longtemps. Car les potentiels candidats, ce n’est pas ça qui manque sur la place.
 
Sidi Diallo refait surface
 
A la suite de Séré Williams à qui pas grand monde accorde du crédit, il y a l’annonce des intentions présidentielles de Sidi Diallo. Ancien homme fort du régime Anouma, Sidi avait déposé sa démission en 2006, accusant des pratiques loin d’être recommandables. Mais c’est dans le silence que cet homme de l’ombre qui a également travaillé avec Dieng Ousseynou, s’était exilé «pour faire ses affaires», selon ses proches. Des affaires qui se conjuguent à président avec la gestion de la FIF, selon un comité de soutien qui répond en son nom. Reste maintenant à avoir le suffrage des clubs, après le soutien annoncé de l’Etat de Côte d’Ivoire.
 
Eugène à la relance
 
Des clubs qu’Eugène Diomandé aurait déjà rencontrés pour connaître leur désir. «Je vais voir s’ils veulent la continuité dans un certain changement ou une alternance radicale. Et après cela je verrai si je dois déclarer de manière formelle ma candidature ou observer un repli  stratégique», avait  déclaré le président du Séwé Sports de San Pedro à sport-ivoire.ci. Maintenant que les deux poids lourds sont out, “Le Magicien“ qui a échoué aux élections de 2002, pourrait révéler sa magie pour booster encore plus le football ivoirien de manière à emballer les électeurs. «Car quoi qu’il en soit, ce sont eux qui élisent le président».
 
Sory, le choix du Comité Exécutif ?
 
Et l’une des conditions pour pouvoir prétendre à leur voix est d’être issu du comité exécutif de la FIF. Même si ce critère n’est pas de rigueur pour cette année, il pourrait être un signal de Jacques Anouma en direction de Sory Diabaté. Longtemps annoncé comme le choix du président sortant, le président de la Ligue Professionnelle, n’a pas la langue pendue à ce sujet. «Poser plutôt la question à Monsieur Jacques Anouma. Moi je n’ai aucune réponse à ce sujet», a-t-il affirmé avec le sourire. L’ex-secrétaire général de la FIF pourrait pourtant être le choix du duo Dieng-Anouma qui a révélé qu’il soutiendra un candidat. «Sachez que Dieng et moi soutiendrons forcement un candidat. Nous aurons toujours notre mot à dire», a affirmé Jacques Anouma avec l’acquiescement de Dieng Ousseynou.
 
Anzouan, le justicier
 
Albert Anzouan Kacou. Une intention de candidature dont le soutien du duo Dieng-Anouma étonnerait bien. Et ce, malgré qu’il ait longtemps été la cheville ouvrière de l’organisation des compétitions sous Dieng et Anouma. Grosse tête de l’organisation du régime Anouma tombée après le drame du 29 mars 2009, Anzouan serait là pour rétablir la vérité. La présidence de la FIF n’est certes pas la seule tribune pour se laver de l’injustice, mais c’est elle qu’aurait choisi  l’ex-monsieur organisation de la FIF pour se faire justice.  Ses proches soutiennent, qu’Anzouan Kacou est soutenu par la plus part de ceux qui avaient porté Jacques Anouma sur le trône, avant de se voir marginaliser.
 
Il y a également la rumeur Jean-Louis Billon. Après un travail colossal à la tête du Comité National de Soutien aux Eléphants, M. Billon aurait des velléités de candidature. Mais pour l’instant, ce ne sont que des spéculations. La CEI elle attend toujours depuis lundi les premiers noms, candidats, sur sa fiche encore vierge. Les clients ont jusqu’au 30 juillet à minuit pour se jeter à l’eau.
 
Par Patrick GUITEY