Les mots justes pour expliquer le choix de Sabri Lamouchi étaient bien difficiles à trouver. Ainsi que ceux pour indiquer les raison du limogeage de François Zahoui. D’entrée de jeu, le patron de la maison de verre a indiqué que son choix n’était pas fait pour plaire « à qui que ce soit ».  « Je ne suis pas là pour convaincre qui que ce soit. J’ai suivi toutes les réactions. C’est naturel. Je vous comprends. Je comprends les Ivoiriens aussi. Je veux pourtant vous rassurer », a déclaré Sidy Diallo. Mais les assurances ont tardé à se faire sentir dans la salle de conférence bien exigüe pour contenir la masse de journalistes et certainement leur trop grande envie d’en découdre avec la nouvelle FIF et ses nouvelles méthodes.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Ils resteront sur leur faim d’informations, d’explications. Car sur les critères de choix du sélectionneur-entraîneur, Sidy et Lamouchi se sont renvoyés la balle.  Une pensée tout de même à François Zahoui, parti, mais pas « limogé », selon le président de la Fédération Ivoirienne de Football loin d’être convaincant. Véritable flou.  De toute façon, il n’avait pas besoin de l’être. Car, « Le choix de l’entraîneur est une prérogative du président de la FIF ». Ainsi, pas besoin d’entrer « en profondeur des choses », ou de « dire plus pour ne pas être prétentieux », selon lui. Pour le peuple ivoirien qui attendait des réponses, il faudra attendre celles du terrain, certainement du chantier. Car c’est bien « au pied du mur qu’on voit le vrai maçon comme on nous le disait au village », a conclu Augustin Sidy Diallo, laissant la presse avec ses questions.
 
Patrick GUITEY